La sexualité de groupe réunit un ensemble de pratiques sexuelles très variées qui possèdent néanmoins toujours un trait commun. Quelle qu'elle soit, cette conduite sexuelle et sociale implique nécessairement la participation de plusieurs individus. Petit horizon sur ses différentes variantes.
Le côte-à-côtisme et le mélangisme sont deux pratiques assez proches l'une de l'autre, et cela, malgré le fait qu'elles soient pourtant bien distinctes.
La première consiste à avoir des relations sexuelles de couple simultanément et dans un même endroit avec d'autres couples. Elle s'apparente à l'échangisme, à l'exception — tout de même importante — qu'il n'y a pas d'échanges de partenaire. Chacun tire son plaisir uniquement avec son compagnon ou sa compagne et en observant les autres faire de même.
Dans le second, l'échange de partenaires est permis. Cependant, il s'agit simplement d'attouchements et de caresses. Il n'y a pas de pénétration hormis entre deux personnes du même couple. La fellation, le cunnilingus ou encore l'anulingus peuvent parfois être tolérés entre les couples — mais pas forcément. Chacun fait comme il veut.
L'échangisme est une variante de la sexualité de groupe qui a pour caractéristique et raison premières, l'échange de partenaire entre plusieurs couples. Il se pratique dans la sphère privée mais également dans des clubs échangistes (boîte de nuit ou sauna par exemple). Il s'agit ici de partager et d'échanger les partenaires au cours d'un même acte sans distinction de sexe.
Le triolisme est proche de l'échangisme en ce sens qu'il peut amener un couple à changer de partenaire durant les ébats. Il en diffère néanmoins lorsqu'il implique trois personnes n'étant aucunement liées sur le plan « amoureux ». Dans ce cas-là, il n'est pas question d'échangisme mais de pur triolisme.
Il peut se pratiquer entre trois personnes du même sexe ou bien engager un homme et deux femmes ou encore deux hommes et une femme.
Le candaulisme implique lui aussi la présence de plusieurs personnes lors d'un rapport sexuel. Toutefois, il y en a un qui n'y prend pas part, si ce n'est par le regard. Cette pratique met donc en scène des fantasmes sexuels tels que le voyeurisme et l'exhibitionnisme.
La jalousie y est également centrale puisque celui qui ne participe pas aux ébats se trouve être nécessairement un des deux membres du couple. Ce dernier ne peut que contempler le spectacle de sa compagne ou de son compagnon s'adonnant au plaisir avec une ou plusieurs personnes extérieures au couple.
Les deux derniers « genres » de pratiques sexuelles collectives sont le Gang Bang et le Bukkake. Si elles diffèrent par certains aspects, ces deux pratiques se rejoignent en un point : une personne consentante « offre » son corps à plusieurs individus dans le cadre de relation sexuelle collective.
Les pratiques généralement associées au gang bang sont la fellation, la pénétration, la sodomie ou encore la double pénétration — lorsqu'elle est possible (la double pénétration est bien plus compliquée à mettre en œuvre dans les relations gays). Le gang bang peut se terminer— mais pas nécessairement — par le Bukkake.
Cette pratique consiste en de multiples éjaculations — simultanées ou successives — sur une seule et même personne. Cette dernière peut être aussi bien un homme qu'une femme. Le plus souvent, il s'agit d'éjaculations faciales. Aucune limitation de personnes n'est constatée dans cette pratique. Certains Bukkake peuvent réunir des dizaines de personnes.
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