Le blog de de la rencontre échangiste

Quand on entend le mot orgie quelque part, on a vite fait d'associer le mot à la sexualité de groupe. Eh bien, saviez-vous que la connotation sexuelle du terme n'est apparue qu'à partir du XVIIème siècle ? Avant cela, et notamment dans la Grèce antique, l'orgie renvoyait aux fêtes en l'honneur de Dionysos.

Retour sur les différentes acceptations du terme et des pratiques, de l'antiquité à nos jours.

L'orgie de l'antiquité à nos jours : De la fête religieuse à la partouze

On est tous d'accord, aujourd'hui, on a tendance à joindre l'orgie à la pratique de la sexualité de groupe. En effet, on lui attribue volontiers le synonyme de débauche sexuelle, c'est-à-dire de « dérèglement des mœurs érotiques ». On lui donne aussi le nom de partouze dans le langage populaire. Un terme qui désigne des ébats sexuels mettant en scène plus de deux personnes.

Mais avant que ce sens ne lui soit concédé, l'orgie faisant référence aux fêtes religieuses de la Grèce antique. Les Romains également ont l'pratiquée, mais à leur manière. A l'époque romaine, de grands banquets étaient organisés. Des festins où le plaisir charnel et la volupté venaient s'ajouter aux « orgies de nourriture ». C'est d'ailleurs de leur conception que provient la notion d'excès qui la caractérise. On utilise effectivement ce mot pour évoquer les excès de table.

Cependant, une notion centrale demeure depuis toujours dans l'orgie, c'est la notion d'exaltation collective. En effet, que ce soit dans les temples, à table ou sous la couette, l'orgie implique qu'on soit plusieurs, qu'il y ait partage, échange et découvertes. Dans la forme de sexualité de groupe qu'est l'orgie, on a besoin de plusieurs participants, peu importe leur sexe ou leur tendance sexuelle. Ce qui compte, c'est qu'il y ait du monde et que ce monde interagisse par le biais de la sensualité et de l'érotisme.

Par ailleurs, les pratiques sont variées dans une partouze : gang bang, relations homosexuelles ou bisexuelles, sodomies, fellations, cunnilingus, double-pénétration, il n'y a pas de limites !