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Première expérience SM : « La douleur me procura une jouissance indescriptionriptible »

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Il advient toujours un jour où l'ennui nous rattrape, et tout particulièrement en ce qui concerne la sexualité. A force de s'allonger sur le dos et de faire l'étoile de mer, de parfois se mettre à quatre pattes ou à genoux pour faire plaisir à son homme, on finit par saturer, par souhaiter le changement, la nouveauté, la découverte. C'est donc en quittant mon mari que j'ai pu franchir le pallier d'une sexualité autre, libérée et passionnelle.

Tout a commencé dans un club libertin. J'étais en quête d'aventure sans lendemain, c'est pour cela que j'ai choisi un endroit à la fois propice aux rencontres libertines et sécurisé. Et même si pour ma première je n'ai fait que discuter et observer, j'ai passé une superbe soirée, ce qui m'a incité à y retourner le week-end d'après. Cette fois-ci pour sauter le pas.

Première expérience SM

Lors de ma première en club libertin, j'avais été vraiment intriguée par la salle dédiée au BDSM. Au départ, j'étais juste curieuse, mais la curiosité a fini par éveiller mon désir de tenter. Oui, pourquoi pas ? Si j'avais quitté mon homme, c'était bien pour connaître des choses nouvelles. Un peu stressée, mais très excitée par la perspective d'une expérience SM, je me suis donc de nouveau rendue dans le club libertin.

Là, je fis la connaissance de Patrick, un homme grand et fin, aux cheveux grisonnant, aux yeux profondément noirs et au teint légèrement mat. Il m'a tout de suite fait forte impression, j'en ai même mouillé ma culotte.

Patrick se présente comme une sorte de « bisexuel du sadomasochisme ». En effet, il se complet aussi bien le fouet à la main que menotté au lit. Très sympathique et avenant, c'est donc lui qui m'a initiée, qui m'a donné ma première fessée, mes premiers coups de cravache. Cet homme m'a fait passer un cap dans ma sexualité et je lui en suis encore reconnaissante. Nous sommes d'ailleurs devenus amis, sans ambiguïté aucune.

Cette nuit-là, nous avons d'abord longuement discuté. Il m'expliqua calmement sa conception du sadomasochisme et proposa de m'initier. Pour ne pas me rebuter, il employa la manière soft. On peut dire qu'il s'appliqua à me faire mal en douceur, à m'assener des coups avec délicatesse. Mes mains étaient jointes. Les liens étaient si fortement noués que je l'ai d'ailleurs prié de les desserrer. Ce qu'il a fait immédiatement sans poser de question ou d'objection.

Puis il commença par des fessées, qu'il me donna sans cadence, ce qui éveillait à chaque fois en moi l'effet de surprise. J'étais subjuguée par sa manière, douce et raffinée, de me fesser. L'excitation grimpait et même si nous avions convenu qu'il n'y aurait aucune pénétration cette fois-ci, je lui demandai de briser les chaînes du contrat. Son refus de céder à mes implorations provoqua une frustration inexprimable. Et puis les coups de fouet s'intensifièrent comme mon désir d'être prise sans indulgence par mon bourreau qui se refusait à me pénétrer. La douleur me procura une jouissance indescriptionriptible et tous mes muscles se relâchèrent, comme lors d'un orgasme puissant et délicieux.

J'avais atteint la jouissance, sans contact corporel, ni pénétration, ni mots doux. Je venais ainsi de découvrir une nouvelle manière de jouir, dans la douleur et la frustration.

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