Le blog de de la rencontre échangiste

Cela fait maintenant près de deux ans que Jessica teste des sextoys pour le compte d'un sexshop en ligne. Au cours d'un long entretien, elle nous a raconté comment la masturbation est devenue un moyen de se faire un peu d'argent pour arrondir les fins de mois. Morceaux choisis.

«J'ai été démarchée par un sexshop en ligne»

Jessica, comment t'es venu l'idée de tester des sextoys pour gagner de l'argent ?

L'idée n'est pas de moi. Enfin, indirectement peut-être. En fait, j'ai été démarchée par un sexshop en ligne sur lequel j'avais mes habitudes depuis quelques temps déjà. Je pense qu'ils ont décidé de me contacter parce que je faisais partie de leurs clientes les plus assidues. Leur offre était généreuse et j'avais besoin d'une source de revenus supplémentaire. On va dire qu'on s'est bien trouvés !

 En quoi consiste le test de sextoys ?

J'imagine que c'est un peu comme tous les tests produits pour lesquels les marques font appel aux consommateurs. Je reçois chaque mois des échantillons de nouvelles marchandises. Ils sont accompagnés de consignes et d'un formulaire que je dois remplir après avoir essayé l'objet ou le produit. Je n'ai plus qu'à envoyer mon avis de testeuse pour recevoir quelques semaines plus tard mon chèque.

Et tu gardes le produit ?   

Oui, bien sûr, ça fait partie du deal.

Quelles consignes reçois-tu généralement ?

Par exemple, il est précisé que chaque sextoy doit être testé trois fois avant de remplir le formulaire. Il y a des indications sur l'utilisation de chaque objet mais ils demandent aussi de tester des variantes auxquelles ils n'auraient pas pensé. Il faut aussi que chaque emploi soit chronométré. D'ailleurs je ne comprends pas pourquoi, puisque chaque femme possède des sensibilités différentes. Mais bon, je suis à la lettre les consignes sans me poser trop de questions.

Le formulaire contient quel type de questions ?

L'une des questions qui revient le plus fréquemment concerne l'usage du sextoy. Autrement dit, je dois préciser s'il est possible de l'utiliser de plusieurs façons. Et si oui, de combien de manières différentes on peut l'employer. Ils demandent également si l'usage de lubrifiant a été nécessaire, si l'orgasme a été atteint, et si oui, combien de temps il aura fallu pour y arriver.

« Une fois j'ai même reçu un anneau pénien ! »

Quel genre de sextoys reçois-tu ?

Ça va du gode en silicone au vibromasseur avec lubrifiant parfumé, en passant par des boules de geisha ou encore toute sorte de lubrifiants et de petits objets rigolos, comme des porte-clés en forme de bite ou de seins. Il m’est également arrivé d’avoir à utiliser des jouets sexuels pour l’anus. Je me rappelle tout particulièrement du Plug Anal qui m’a fait revoir mes préjugés sur le sexe anal.  J’ai pris un plaisir insoupçonné ! Depuis, je pratique la sodomie assez régulièrement avec mon mari.

Sinon, une fois j'ai même reçu un anneau pénien ! (cockring, ndlr) J'ai dû convaincre mon mari de l'essayer. Il a fini par accepter. Par contre, lorsque j'ai eu à tester un « pocket pussie » (« chatte de poche », ndlr), il a refusé catégoriquement. Heureusement, j'ai une bande de copains assez délurés et j'en ai trouvé un qui s'est porté volontaire. Voilà en règle générale ce qu'ils m'envoient.

Et combien d'argent te fais-tu ?

Je ne parlerai pas d'argent aujourd'hui. Désolé…

Pour finir, quel sextoy conseillerais-tu à nos lectrices ?

Tout dépend de ce qu'elles préfèrent stimuler. J'aime bien exciter mon point « G », donc je dirais un sextoy conçu pour ça, c'est-à-dire un qui soit en forme incurvée. Sinon, il y a les boules de geisha fournies avec télécommande. Ça c'est pas mal, surtout quand c’est ton partenaire qui active les vibrations !