Le blog de de la rencontre échangiste

La fellation est un art qui se pratique de différentes manières. Afin d’en savoir plus sur les techniques et les petites astuces pour gâter les hommes, je me suis rendue dans un club libertin. Quatre libertines, âgées de 24 à 46 ans, ont accepté de donner leurs conseils pour réussir une fellation et une gorge profonde.

Art de la fellation : « Avoir un contact visuel »

Nina, 24 ans : Pour faire une bonne fellation, il faut d’abord en avoir envie. Il n’y a rien de plus écœurant que de tailler une pipe à contrecœur. Ensuite, il faut que chacun prenne une posture agréable. Perso, j’aime bien quand le mec est allongé sur le dos et que je suis à califourchon sur ses jambes. En plus d’être agréable pour les deux, cette position permet d’avoir un contact visuel quand on lève la tête, ce qui est important à mes yeux, mais aussi d’être bien placée pour masser les testicules. Et moi j’aime bien jouer avec !

Sur le plan technique, je suis partisane de la fellation lente et savoureuse, même si je sais qu’il faut parfois changer de rythme pour ne pas s’endormir. Perso, je joue beaucoup avec la langue, les lèvres et même les dents, surtout au début, au moment où le gland est le plus sensible. Et puis il ne faut pas oublier les mains ! Une bonne fellation, selon moi, doit se coupler avec une masturbation bien rythmée.

Art de la fellation : « Avoir les mains baladeuses » 

Odile, 46 ans : A mon avis, l’art de la fellation commence par une bonne préparation. Ce qui implique de mettre son partenaire dans les meilleures dispositions possibles, rien ne doit le gêner. La position assise ou allongée est alors la plus propice pour se détendre. C’est peut-être une question pratique ou de goût, mais je préfère débuter la fellation quand la verge est dure et bien décalottée. Il y a donc des préliminaires à la fellation ! Et c’est pour cela que le rôle des mains est déterminant pour faire une bonne fellation. Il ne faut donc pas hésiter à avoir les mains baladeuses. Les mains peuvent servir à plein de chose, pas seulement qu’à masturber, aussi à malaxer les testicules ou encore à exciter l’anus, chose que beaucoup d’hommes n’osent pas demander, mais que beaucoup d’entre eux espèrent en silence ! Je conseillerais également de bien saliver.

Réussir une gorge profonde : « Trouver le bon angle »

Jade, 28 ans : Moi je suis une adepte de la gorge profonde qui nécessite une technique bien ficelée pour éviter les haut-le-cœur. Pour commencer, je recommande de la pratiquer à jeun et de choisir la position à genoux, buste droit (c’est comme ça que j’ai commencé). Il faut aussi y aller lentement, centimètre par centimètre, et il faut trouver le bon angle avant d’enfoncer vraiment le sexe dans la gorge.

Il y en a qui disent aussi qu’il vaut mieux mettre la tête en arrière et dans le vide. Mais je trouve cela risqué. Sinon, il y a aussi la position du 69 qui est pas mal, mais elle requière un peu plus d’expérience. Dans ce cas, la femme s’allonge sur le dos et a donc son partenaire sur elle, comme ça elle peut contrôler la profondeur en retenant les fesses du mec quand il s’aventure un peu trop loin ou un peu trop brutalement.

Art de la fellation : « Faire monter la tension crescendo »

Amandine, 37 ans : Une bonne fellation ? C’est un art qui requiert une grande patience ! On n’expédie pas une fellation comme une vulgaire branlette ! Cela n’a pas de sens. Je pense qu’il faut de la douceur, du moins au début, et qu’il faut faire monter la tension crescendo. C’est pour ça que je débute toujours pas embrasser délicatement le sexe du bout des lèvres. La langue vient un peu après. J’aime ensuite longer le sexe de bas en haut avec la langue et m’arrêter juste avant le gland pour susciter de la frustration, et donc du désir. Ce n’est qu’un peu après que je me mets à gober du bout des lèvres le gland. Il faut d’ailleurs penser à bien humidifier pour que cela soit agréable pour les deux. A ce moment de la fellation, je n’ai pas encore utilisé les mains. Cela vient plus tard.

Je ne commence à masturber qu’au moment où je sens que mon partenaire n’en peut vraiment plus. Il n’est pas très difficile de le remarquer, c’est au moment où il commence à mettre des petits coups de rein ou à se tortiller dans tous les sens. L’accompagnement de la main, je dis bien « accompagnement » doit aussi se faire crescendo. Le but est de l’amener lentement à l’orgasme.

Un petit conseil d’ami, si vous ne voulez pas être surprise par une giclée de sperme, apprenez à lire les signes annonciateurs. Normalement, ils ne trompent pas. Alors ouvrez grand les oreilles, car le souffle de monsieur accélère avant l’orgasme. Vous remarquerez également que le gland gonfle un peu et se contracte avant l’éjaculation. Sinon, on peut aussi au préalable demander à son partenaire de prévenir, mais comme on ne peut jamais faire confiance à un homme excité, je recommande de rester aux aguets !