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Découverte du candaulisme : « L'idée de me savoir cocu m'excitait »

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Mes soupçons grandissaient de jour en jour, me troublaient sans interruption, nuit et jour, perturbaient mon sommeil, mes levés, mes journées, mes couchés. Les questions sans réponses s’entassaient dans mes pensées qui me faisaient douter de plus en plus de ma femme, de sa sincérité, de sa fidélité, mais étrangement pas de son amour. Elle me trompait, il ne pouvait en être autrement, mais je n’avais aucune preuve en ma possession pour le démontrer. Les questions devinrent peu à peu obsession. La jalousie débordait en moi, mais le plus étrange était que l’idée de me savoir cocu m’excitait. J’étais tout troublé à chaque pensée « malsaine » qui m’assaillait.

Pourquoi le sang abondait-il dans mon sexe lorsque j’imaginais ma femme nue s’offrant sans retenue à un autre ? Comme pour une éruption cutanée surgit sans explication, j’ai consulté le net et ses forums. Mes investigations m’ont mené sur une page parlant de candaulisme. Ce mot curieux m’était étranger, comme sa signification d’ailleurs. Il y avait donc des hommes qui prenaient du plaisir à voir leur compagne se faire sauter par un autre. Cela existait pour de vrai. D’une certaine façon j’en étais soulagée. Mes pensées trouvaient une épaule sur laquelle se reposer. Je n’étais plus seul. Je n’avais jamais été seul.

Découverte du candaulisme : « Surprendre ma femme »

Ma découverte du candaulisme a alors agit comme un déclic. Je reprenais espoir, me sentais fort de ma trouvaille. Je me découvrais, et mes désirs avec. Pourtant je fus vite rattrapé par mes pensées changées en fantasmes. L’envie d’observer ma femme en pleine action avec un autre me tourmentait. Le candaulisme était devenu ma marotte, mon fantasme, mon tourment. Dans quelle situation m’étais-je mis ? Il fallait que je m’ouvre, que j’en parle, que je lui dise. Mais comment ? Comment dire à sa femme, à celle avec qui on partage le lit depuis des années, qu’on désire la voir avec un autre ? Comment lui dire qu’on la soupçonne d’aller voir ailleurs ?

candaulisme

Je me trouvais dans une impasse, face à un mur insurmontable. Pouvais-je faire demi-tour et oublier cette découverte ? Existait-il une voie pour sortir de ce cul-de-sac ? Pendant des mois, je n’ai su comment faire évoluer la situation et l’enfermement me séparait peu à peu du monde. Il fallait que je réagisse, que je lui dise. J’en étais maintenant convaincu et c’est là qu’est arrivé un moment inattendu, inespéré.

Mon chef m’avait envoyé pour une semaine en déplacement. Hasard ou signe du destin, la mission fut abrégée. Voulant surprendre ma femme, je ne l’ai pas prévenue avant de rentrer à la maison. Je m’en rappellerais toute ma vie. C’était un jeudi soir, sur les coups de vingt-deux heures. La rue était presque vide. La fenêtre de notre chambre était faiblement éclairée. Ma femme était à la maison et la surprise avait donc tout son sens.

Découverte du candaulisme : « Ils baisèrent jusqu’à l’orgasme »

La musique était allumée dans le salon qui était pourtant vide. Je me suis donc dirigé vers la chambre d’où sortaient de légers gémissements féminins. Ma première pensée a été que ma femme n’était pas seule. J’ai ouvert lentement la porte de la chambre, et, comme je l’avais soupçonné, ma femme était en train de forniquer avec un homme. Je suis resté interdit pendant quelques secondes. Les deux étaient tellement pris par leurs affaires qu’ils ne prêtèrent pas attention à ma présence. Soudain ma femme me remarqua. Elle s’arrêta net de bouger. Pas un mot ne jailli de sa bouche. Elle était interdite comme je l’avais été quelques secondes auparavant. L’homme se leva brusquement comme pour me montrer qu’il n’avait pas peur, mais ma femme lui dit que j’étais son mari. Il sembla gêné mais de sa gêne il ne dit pas un mot.

« Continuez » leur dis-je, mais ils n’en croyaient pas leurs oreilles.

—Ce n’est pas ce que tu croies, me dit ma femme.

« Poursuivez » répétais-je d’une voix douce avant de m’assoir sur le bord du lit.

Ma femme me regarda bizarrement et me dit :

—Je ne peux pas te faire ça.

Ce à quoi je répondis que j’en avais envie. J’avais envie de les voir baiser. Cela semblait plus gêner ma femme que son invité surprise, mais ils poursuivirent leurs ébats. Et moi de me toucher le sexe qui avait durci au travers de mon pantalon tout prêt de craquer. Les deux ont continué. L’homme ne faisait plus attention à moi. A l’inverse, ma femme ne pouvait cesser de me regarder avec des yeux entre tristesse et incompréhension. Ils baisèrent jusqu’à l’orgasme. Ce ne fut même pas la peine de me masturber. J’avais taché mes sous-vêtements tout seul.

Une fois l’homme parti, je me suis allongé aux côtés de ma femme, le caleçon encore mouillé et des images érotiques plein la tête. Nous sommes alors restés silencieux jusqu’à l’endormissement. Ce n’est que le lendemain que nous avons parlé de ce qui s’était passé. Je lui ai avoué mes soupçons, mes doutes, mais aussi mes fantasmes candaulistes, mes espoirs et mon amour pour elle.

Aujourd’hui, nous vivons une relation candauliste épanouie.

 

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