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Entretien avec une libertine : « Le candaulisme est un truc qui me rend fofolle »

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Amandine, libertine qui s’était confiée il y a quelques semaines de cela pour notre dossier sur l’art de la fellation, a accepté de se mettre à nue pour notre blog libertin. Voici la transcription de cet entretien avec une libertine qui n’a pas sa langue dans sa poche.  

Salut Amandine. Pour commencer, comment vas-tu depuis la dernière fois ?

Tout va pour le mieux ! Je sors de deux heures de détente au spa et j’ai récupéré le numéro de mon professeur de gym aquatique. C’est mon homme qui va être content.

Qu’est-ce que tu entends par là ?

Qu’il aime me partager avec des mecs bien foutus.

Es-tu en train de dire que c’est toi qui choisis les amants avec qui vous pratiquez le triolisme ?

Pas que le triolisme… Mais tu as raison, c’est à moi que revient le droit de sélectionner les amants.

Pratiquez-vous le triolisme uniquement avec des hommes ?

Non. On aime varier les plaisirs. On est de vrais hédonistes toujours en quête d’explorations nouvelles.

Et c’est lui qui choisit les amantes ?

Ah, ça non ! Ce n’est pas que je sois jalouse mais j’appartiens à ces femmes qui tirent une bonne partie de leur satisfaction personnelle dans la rivalité. Et je ne peux pas dire que je sois bonne perdante… Je ne peux pas tolérer qu’une femme me fasse de l’ombre, surtout aux yeux de mon homme. Même si je lui accorde le droit de me soumettre ses envies et ses idées, j’ai toujours le dernier mot quand il faut choisir une amante.

Entretien avec une libertine : « Nous participons régulièrement à des orgies »

A part le triolisme, qu’est-ce que vous aimez pratiquer sur le plan sexuel ?

Le candaulisme est un truc qui me rend fofolle. J’aime lire le désir, la frustration, la jalousie dans les yeux de mon homme. Mais tout cela reste un jeu pour notre couple et lui aussi prend beaucoup de plaisir dans ce jeu du chat et de la souris. A part cela, nous avons déjà pratiqué quelques fois l’échangisme et nous participons régulièrement à des orgies.

Et qu’est-ce que tu ne pourrais jamais pratiquer ?

Le masochisme. Par contre, vu que j’aime bien contrôler les choses, je me vois bien dans la peau d’une maîtresse BDSM, mais BDSM soft, du genre jeux de rôle avec tenue de policière, menottes, plumeau, bandeau et tout le tralala. En y réfléchissant, je trouve que le candaulisme, par certains aspects, a quelque chose du sadomasochisme. La preuve, je prends du plaisir à rendre jaloux mon homme, et lui en prend au travers de cette frustration qu’il assouvit par ce biais. En revanche, je ne pourrais pas faire mal à mon homme. Et comme je te l’ai dit, cela reste un jeu coquin comme un autre.

Revenons maintenant sur ton histoire avec le libertinage. Quelle a été ta première expérience libertine ?

Houlà ! Ça remonte à loin ! C’était en terminale. Il y avait une fille dans ma classe qui sortait avec un mec qui lui faisait tourner la tête. Il lui en faisait voir de toutes les couleurs. Un vrai salaud. Mais un salaud beau gosse. Elle était prête à tout pour le garder, même à le partager. Comme beaucoup d’autres filles de la classe, j’avais des vues sur lui. Et c’était réciproque. Et comme la plupart des garçons de son âge, et même des plus âgés d’ailleurs, il rêvait de faire un plan à trois. Le « threesome », comme disent les jeunes de la génération Youporn, était le truc ultime pour les garçons. C’est sûrement toujours le cas aujourd’hui.

Bref, il a insisté auprès d’elle pour que j’entre dans leur intimité, pour rester polie. Elle n’avait d’autre choix que d’accepter si elle voulait sauver son couple et nous avons eu un petit truc à trois. Ce ne fut pas fameux. J’ai presque pris plus de plaisir à embrasser pour la première fois une fille qu’avec ce beau gosse prétentieux qui n’avait pas beaucoup d’énergie en réserve.

Quoi qu’il en soit, à l’époque je n’associais pas ce qu’on venait de faire avec le libertinage. Ce n’est que plus tard, plus précisément à la fac, que j’ai commencé à pratiquer le libertinage, c’est-à-dire à enchaîner les conquêtes et parfois même à faire l’amour avec plusieurs personnes à la fois.

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Entretien avec une libertine : « Toujours très branché cul »

Comment es-tu passée de célibataire libertine à libertine en couple ?

Il n’y a pas vraiment eu de transition. Cela s’est fait naturellement. Mon homme actuel a toujours été très branché cul et même s’il est un peu jaloux, mais pas plus que les autres, il savait à qui il avait affaire avec moi. C’était clair dès le début que nous garderions une certaine liberté individuelle. Il était hors de question de s’enfermer dans une histoire de couple.

Mais te considères-tu en couple ?  

Oui et non. Cela dépend ce qu’on entend par « couple ». Si un couple c’est deux personnes qui se jurent fidélité ad vitam aeternam, alors non. En revanche, si un couple c’est deux personnes qui s’aiment, qui se soutiennent et qui partagent plus que le lit conjugal, sans pour autant se donner l’exclusivité, alors oui, nous formons un couple.

Aimerais-tu ajouter quelque chose sur le libertinage ? As-tu un conseil libertin à donner ?

Pas de conseil en particulier, à part peut-être celui de rester soi-même lors de la phase de séduction. Il y a beaucoup trop de personnes qui essayent de jouer un rôle pour parvenir à leurs fins. Le seul moment où il faut jouer, c’est quand on passe à l’action. 

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