Le blog de de la rencontre échangiste

Après ces deux soirées de libertinage intensif, mes préjugés sur le célibataire libertin étaient en train de s’effondrer. Peut-être n’y avait-il finalement pas de portrait type du célibataire libertin. Mais comme je suis animée par la curiosité et l’envie de tout découvrir, j’ai poursuivi mon marathon libertin qui s’est achevé le dimanche après-midi en partie dans le sauna du Déclyc’x. Oui, j’avais besoin d’un peu de répit et de repos et, de toute façon, existe-t-il un endroit plus relaxant que le sauna pour discuter et plus si affinité ? Vous me direz peut-être le hammam et cela tombe bien car ce club libertin à Bain-de-Bretagne en possède un…

Vu que le dimanche le club n’est ouvert que de 15 à 19 heures, je me suis fait violence pour me réveiller plus tôt que je ne l’aurais voulu en temps normal. Après un petit-déjeuner assez léger, j’ai pris ma douche rapidement — à quoi bon passer de longues minutes sous la douche quand on a prévu de se prélasser au sauna et dans le jacuzzi ? Et puis j’ai pris la route en direction de Bain-de-Bretagne, les cheveux encore humides et légèrement ébouriffés. Je me suis coiffée dans le rétro avant de sortir de la voiture et je me suis présentée à l’entrée de l’établissement. « C’est gratuit pour madame » m’a-t-on dit. L’inégalité « homme-femme » a du bon par moment…

Il n’y avait pas grand monde mais ce n’était pas plus mal, car j’avais surtout envie de trouver des célibataires pour converser posément et peut-être terminer en beauté mon marathon libertin. Le club était avant tout peuplé d’hommes seuls et ce n’était pas pour me déplaire. Je me suis rendue directement dans le sauna où une femme et deux hommes s’amusaient dans une ambiance très coquine. J’ai un peu regardé et j’ai finalement décidé de piquer une tête dans la piscine à vagues. J’ai été rejointe par un homme assez séduisant qui s’est présenté à moi avec beaucoup de tact. Il m’a tout de suite paru agréable.

Au fil de la conversation, je sentais monter en moi un léger désir. Mais je me sentais un peu trop tendue pour passer directement à l’acte. En effet, j’avais des courbatures dans les cuisses et ma nuque était tendue. Très attentif et galant, il m’a proposé un massage, car il avait remarqué que je me passais régulièrement la main dans la nuque. Main dans la main, nous sommes partis en direction du coin zen où deux couples se trouvaient déjà. Je me suis allongée nue sur la table de massage et il m’a recouverte d’huile essentielle. Son toucher était très sensuel et il ne m’a pas fallu longtemps pour sombrer dans un état entre l’éveil et le sommeil. J’étais épuisée. Je crois que je me suis assoupie quelques minutes et, en reprenant mes esprits, mon beau célibataire n’était plus là. J’ai tourné la tête à gauche, personne, à droite, pareil.

Un peu abasourdie par ce moment de détente, je me suis levée et me suis baladée dans l’établissement qui est immense. Une pièce m’a tout particulièrement intriguée : le Glory Hole. J’en avais bien sûr déjà entendu parler, mais je n’en avais jamais vu. Je suis entrée par curiosité. Il y avait une femme, la quarantaine, qui était à genoux en train de faire une fellation à un inconnu, du moins à un pénis sans visage. J’ai pris plaisir à observer ce spectacle mais je n’y ai pas participé. Au vrai, ce n’est pas par désintérêt de la pratique que, soit dit en passant, j’essayerai sans doute un jour, mais j’étais là pour rencontrer des célibataires libertins.

En sortant de la salle, je suis tombée nez à nez avec le célibataire qui m’avait massée. Il m’a regardé avec un sourire en coin qui en disait long sur ce qu’il croyait. « Moi aussi j’en sors » m’a-t-il dit. Je lui ai répondu que les apparences sont parfois trompeuses, mais il n’a rien voulu entendre et je n’ai pas voulu décevoir son imagination. J’aurais d’ailleurs peut-être dû insister, car il s’était complètement désintéressé de moi et dans un sourire il s’est éclipsé, me laissant seule. Je suis alors allée au bar pour profiter de mes boissons gratuites ; non alcoolisées, je préfère le préciser. En l’espace de trente minutes j’ai eu le temps de recaler trois prétendants qui m’avaient prise pour une fille facile. Le quatrième, assez maniéré et plutôt doué pour la conversation, m’a convaincue de le suivre dans un endroit un peu plus intime.

Je l’ai suivie et je n’aurais peut-être pas dû… Il m’a emmené dans le seul endroit où je n’avais pas envie d’être : dans la salle prison. Moi j’avais envie de volupté et de délicatesse, pas d’un truc comme ça. Je me suis excusée et je l’ai laissé en plan. Trop fatiguée pour poursuivre mon aventure, je suis rentrée à la maison, sans avoir eu de relation sexuelle mais avec l’esprit libre.

Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine pour le compte-rendu de ma réflexion sur le célibataire libertin.