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Histoire candauliste : « De l'échangisme au candaulisme »

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Si un jour on m'avait dit que je raconterai mon histoire candauliste sur internet, je ne l'aurais sûrement pas cru une seule seconde. Et pourtant, quand j'ai vu que ce blog donnait la parole aux gens, je me suis dit : pourquoi ne pas raconter mon histoire candauliste. Une histoire qui a débuté l'année de mes quarante-sept ans.

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Histoire candauliste : « Pour relancer sa libido »

Durant toute ma jeunesse, soit de mes vingt ans à mes trente-cinq ans, j'ai eu une sexualité basique, une sexualité que beaucoup qualifieraient de normale, car dans les normes. Durant toute cette jeunesse, mes relations sexuelles ne se sont pas échappées du cadre du couple, jusqu'au jour où ma femme m'a parlé de ses envies d'ailleurs, de ses envies de connaître autre chose, de tester de nouvelles expériences sur le plan sexuel, cela sans vouloir que l'on se sépare. C'est comme ça que nous en sommes venus tout d'abord à l'échangisme. J'avais trente-cinq ans et ma femme en avait trois de moins. Pendant douze ans nous avons fréquenté le milieu libertin et les clubs échangistes. De club en club, de soirée privée en soirée privée, nous avons fini par nous lasser, par nous ennuyer de cette sexualité hors norme qui avait fini par devenir normale. Et puis, il y a eu de toute façon cet « incident » qui a précipité les choses.

Depuis que je n'ai plus d'érection, du moins depuis qu'elles ne sont pas suffisantes pour faire jouir ma femme, notre couple a commencé à se dégrader lentement. Cela a été très dur pour moi d'accepter que je ne pourrais très certainement plus combler les désirs de ma femme. Cette étape a été l'une des plus difficiles à surmonter dans toute ma vie. Mais j'y suis parvenu en prenant un virage menant de l'échangisme au candaulisme, pratique dont je n'avais ni entendu parler, ni imaginé l'existence.

C'est en fait mon meilleur ami qui m'en a parlé. Il avait remarqué que j'avais changé, que mon caractère était de plus en plus odieux. Il ne savait cependant pas que c'était cette abstinence forcée qui avait engendré chez moi ce caractère de cochon. Et comme bien souvent dans la vie, c'est en lui avouant la vérité, en lui racontant mon histoire, qu'il a pu m'aider. Il a parfaitement compris la situation dans laquelle je me trouvais, pour la bonne raison que lui aussi n'avait plus de relations sexuelles avec sa femme. Et même si les raisons étaient tout autres pour lui, il n'en demeure pas moins qu'elles nous ont conduites au même résultat : l'abstinence.

Il m'a raconté qu'il pensait tenter une nouvelle pratique pour relancer sa libido. C'est là que j'ai entendu pour la première fois parler du candaulisme. Mon ami n'arrêtait pas de me dire qu'il allait se lancer, mais qu'il ne savait pas trop comment aborder le sujet avec sa femme. La situation s'était subitement retournée. Après m'avoir donné conseil, c'est de moi qu'il voulait entendre les conseils. Plus que des conseils, je lui ai dit que j'allais essayer, que j'allais tenter le diable et que je lui raconterai mon expérience.

Histoire candauliste : « Mettre en place les règles du jeu »

Le soir même, j'ai parlé à ma femme. Elle a été surprise, non pas par le contenu de ma proposition, mais plutôt car la discussion était presque rompue entre nous depuis un long moment. En effet, nous ne communiquions plus que pour des choses primaires, des choses de la vie de tous les jours, du quotidien. J'ai alors compris pourquoi j'aime cette femme et pourquoi notre couple avait résisté à cette crise de sexualité qui était en train de prendre une tournure plus grave encore. Elle a compris ma volonté d'écrire une histoire candauliste, une nouvelle page de notre couple.

Nous nous sommes mis d'accord pour tenter l'expérience. Nous avons cependant instauré des règles strictes, des limites à ne pas dépasser, quoi qu'il se passe. Il est vrai que j'appréhendais de la voir avec un autre homme, tout comme elle avait peur de ma réaction. Mais c'est en mettant les choses au clair, en se parlant avec franchise que nous avons pu mettre en place les règles du jeu.

La première fois qu'un homme est venu à la maison, j'avais donc quarante-sept ans. On l'avait choisi via un site de rencontres candaulistes. C'était un célibataire de trente-deux ans qui adorait faire l'amour avec des femmes mariées, avec des femmes de mari candauliste. Il est ce qu'on appelle dans le jargon du candaulisme « un complice ». Si nous l'avons sélectionné, c'est parce que nous avons voulu commencer avec quelqu'un d'expérimenté. Nous avions en effet discuté longuement par message. Nous lui avons expliqué franchement et clairement notre situation conjugale et nous lui avons dit ce que nous attendions de lui.

Cette première a été le démarrage d'une histoire candauliste qui jusqu'ici se déroule parfaitement. Même si c'est lui qui a couché avec ma femme, le fait de garder un contact visuel constant avec celle que j'aime m'a donné l'impression que j'étais en train de coucher avec elle. Et puis de la voir prendre tout ce plaisir, un plaisir oublié, qu'elle avait laissé derrière elle, pensait-elle, et qui avait enfin fini par réapparaître, c'était fabuleux. A titre de comparaison, je crois que c'est semblable au sentiment que provoque la générosité.

Après cette première expérience réussie, nous avons remis le couvert en invitant un autre homme pour avoir des relations sexuelles avec ma femme. La règle était toujours la même : je devais avoir mon mot à dire sur le choix des amants et je devais toujours être présent quand cela se déroulait. C'était pour moi une façon de me protéger et de faire en sorte que le candaulisme reste un truc de couple et non un truc qui n'appartienne qu'à elle ou qu'à moi.

Ma femme a toujours respecté les termes du contrat. Elle n'a jamais fait un écart, elle ne m'a jamais trompé. Je le sais car elle s'épanouit pleinement dans cette histoire candauliste dont nous écrivons chaque nouvelle page ensemble. Bref, j'espère que mon histoire aidera des hommes et des femmes, des couples à se lancer dans l'aventure. Et si j'avais un dernier conseil à donner, ce serait de toujours partager ses soucis, ses joies, ses malheurs et ses bonheurs avec son partenaire.

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