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Histoire érotique : « Il m'invita à boire un verre dans sa chambre »

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Julia, 26 ans, nous a envoyé son histoire érotique. Digne d'un personnage de roman tumultueux, cette jeune femme s'est découverte dans les bras d'un amant mystérieux. Elle nous raconte ici un morceau de vie. Bonne lecture.

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« C'est dans les bras d'un homme marié, un homme ténébreux et mystérieux, que j'ai découvert dernièrement la féminité cachée en moi. Avant cette rencontre providentielle, j'avais une vie amoureuse platonique. Et comment qualifier cette sexualité qui m'avait fait penser jusque-là que le sexe était une chose ennuyeuse, une chose qui ne servait que par nécessité et non par désir ? Elle était banale, insipide, parfois même importune et encombrante. Missionnaire, levrette une fois par-ci par-là, et puis le néant. Le sexe était en train de devenir une corvée, une tâche rébarbative et fatigante. Mais j'étais amoureuse. Du moins, je le croyais avant d'avoir rencontré cet homme charismatique, aux cheveux poivre et sel, un mec, un vrai ! Un homme avec qui je partage désormais une liaison secrète.

A l'époque, je travaillais en tant que serveuse dans un bar branché des beaux quartiers de la capitale. Et quand on travaille dans ce genre d'endroit et qu'on est une femme, jeune qui plus est, on ne manque pas de propositions. Tous les jours, sans exception, je recevais des invitations coquines. Fidèle à celui que je pensais aimer à l'époque, j'ai toujours refusé, même si des fois je pouvais sentir la libido s'emparer de mon corps. Bref, je suis restée fidèle jusqu'à ce que je reçoive une proposition qui ne se refuse pas. Ce genre de proposition qui ne vient pas deux fois et qu'il faut savoir saisir ou oublier à tout jamais.

Il devait être 21h30. C'était l'été, il faisait donc encore jour, mais le crépuscule commençait à se déployer sur le ciel parisien. Un homme bien taillé, avec une légère barbe de trois jours, qui fait un peu négligé mais que le costard élégant transformait en style chic, s'est installé à une table. Des costards, j'en voyais tous les jours, à toutes les heures. Pourtant lui, le portait avec classe. Je ne sais pas ce qui m'a traversé l'esprit, mais je me suis débrouillée pour le servir, alors que sa table n'était pas dans mon rayon. J'ai donc convaincu mon collègue de me laisser cette table.

En m'approchant de lui, la carte des cocktails en main, je sentais l'excitation monter. Je n'avais jamais ressenti pareil désir m'envahir auparavant. Et pourtant, il n'avait pas encore dit un seul mot. Heureusement, il n'était pas comme ces beaux gosses, ces beaux princes qui, dès qu'ils ouvrent la bouche, se transforment en crapaud visqueux et écœurant. Sa classe n'était pas qu'une apparence. Il était vraiment classe. J'avais les jambes qui tremblaient. Le sexe qui frémissait. En lui tendant la carte, il m'effleura légèrement la main. Il avait la peau douce. La peau d'un homme qui sait prendre soin de lui, mais aussi des autres. Il avait des doigts de pianiste. Longs, fins, gracieux. Ce genre de doigts qui te rendent toute transpirante.

Il avait remarqué mon intérêt. Et il ne montrait le sien que subtilement. Je n'étais pas vraiment certaine de ses intentions, et cela m'excitait encore plus. Etais-je en train de me faire des films ? Etait-il intéressé ? Ou bien tout cela se passait-il dans ma tête ? Je voulais en avoir le cœur net, mais je ne savais pas comment l'amener à prendre les rênes. En fait, après coup, je me rends compte qu'il les tenait déjà depuis son entrée dans le bar.

Il a bu un cocktail. Après quelques jeux de regard, il a réclamé l'addition. Je m’étais trompée. J'étais déçue. Déçue de ma faiblesse. Déçue qu'il ne prenne pas les devants. Je recevais des invitations toute la journée, mais lui, ne m'avait rien proposé explicitement. Je lui ai donc apporté l'addition, l'air agacé. Il m'a demandé ce qui m'avait enlevé mon sourire. Je n'ai pas su quoi lui répondre. La tête baissée, j'ai débarrassé sa table. Et je l'ai regardé partir. J'avais envie de pleurer. Je ne me disais déjà que j'allais retrouver mon copain et ma routine. Et puis, la joie m'a envahi soudainement. Là ! Sur le ticket. Il y avait une adresse, une heure et un point d'interrogation. Pas de nom, mais une adresse. Une adresse. Que voulait-il ? Je m'étais posée des questions toute la soirée, il fallait maintenant que j'agisse, que je ne regrette rien. Et là, je me suis rendue compte de mon infortune. Mon service s'achevait à une heure, et lui avait inscrit « minuit » sur le ticket. Le désespoir m'étourdissait. Mais non ! Je n'avais pas le droit de me laisser abattre. Il fallait que je me bouge, que j'aille chercher ce que j'avais envie. Fini d'attendre et de me morfondre ! Dans un élan d'enthousiasme, j'ai demandé à mon patron qu'il me laisse filer à 23h30. Le bar était presque vide et, de toute façon, les jeudis soirs sont souvent calmes. Il m'a dit qu'il me faudrait lui revaloir. J'étais prête à travailler les quatre prochains dimanches !

Je suis partie toute excitée. Et puis la réalité est revenue à moi. Je n'étais pas épilée, pas lavée, toute transpirante des va-et-vient de table en table. Il fallait que je me lâche, que je me libère de toutes ces questions, de tous ces détails sans importance qui tournaient en rond dans mon esprit. Il me voulait, je le voulais. Rien d'autre ne devait compter ce soir. Mon copain ? Je lui dirais qu'on avait besoin de moi pour la fermeture.

L'adresse était celle d'un hôtel cinq étoiles. Il était minuit moins cinq et il n'y avait pas d'indication supplémentaire sur le ticket. J'ai attendu une dizaine de minutes devant l'hôtel. Que faisais-je là ? Seule, en pleine nuit, alors que j'aurai dû être au mieux au travail, au pire au lit avec mon copain. J'étais encore une fois déçue, énervée. Contre moi, contre lui, contre mon copain, contre tout le monde. Dans une impulsion de déception, je me suis élancée vers la bouche de métro, quand une main me serra le bras. C'était lui, le beau gosse, l'homme mystérieux. Il me dit qu'il était content de ma venue. Et il me prit le bras et m'invita à prendre un verre dans sa chambre. Je n'avais encore rien bu, mais je titubais d'enivrement.

Nous étions donc dans sa chambre. Une chambre chic, avec une baignoire gigantesque. Je lui ai dit que je n'avais jamais suivi un inconnu. Il m'a sourie et m'a demandée ce que je voulais boire. Idiote que je suis, j'ai demandé un verre d'eau. Il a sorti une bouteille de champagne. On a trinqué, puis il m'a embrassé. Je me suis laissé faire. J'étais comme envoûtée. Et puis, il m'a déshabillée délicatement. Ses mains baladeuses et un frisson parcoururent mon corps. La tension était à son paroxysme. Je me suis complètement lâchée. Jamais je n'avais été aussi libre. Je me suis mis à genoux et j'ai déboutonné son pantalon. Son sexe était en érection et je le pris dans ma bouche avec une sensualité que je me connaissais pas jusqu'ici. Puis je lui ai dit d'enfiler un préservatif.

J'étais tellement excitée qu'il ne me fallut que quelques minutes pour jouir. Mais il n'était pas rassasié. Et moi non plus. J'avais envie de plus. Nous avons fait l'amour pendant une bonne partie de la nuit. Je ne savais pas qu'on pouvait enchaîner les orgasmes comme cela. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. Il fallait que je rentre. Je lui ai demandé quand on pourrait se revoir. Il me répondit qu'il me retrouverait. Ce n'est qu'en claquant la porte, que je me suis rendue compte de mon infidélité. Et pourtant, je n'avais aucun remord. Sur le coup, j’étais décidée à quitter mon copain. »

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