Connexion Inscription
Accueil Blog libertin Initiation au bondage

Le blog de de la rencontre échangiste

illustration

Initiation au bondage

Poster un commentaire

Ma copine et moi – vingt-sept ans tous les deux – avons fait notre initiation au bondage la semaine dernière, dans l’intimité de notre petit cocon d’amour. Mais avant de vous raconter cette histoire libertine plus en détails, il faut remonter deux mois en arrière, au moment où l’idée d’une initiation au bondage a germé dans notre esprit.

Au début de l’été dernier, nous étions en pleine recherche d’appartement. Nous avions rendez-vous à seize heures pour visiter un petit trois pièces du centre-ville de Lyon où vivait encore une jeune famille. C’est la mère de famille qui nous a accueillis. Plutôt bien en chair, cette trentenaire approchant la quarantaine nous fit visiter son appart avec un grand sourire et une grande amabilité, nous expliquant que sa famille avait désormais besoin d’un espace plus grand pour s’épanouir. Il faut dire que l’appartement était assez petit, bien qu’éclairé et plutôt sympa en apparence. Mais sous son aspect sympathique et familial, il dissimulait un secret qu’il était impossible de déceler de prime abord.

Femme s'initiant au bondage
 

Initiation au bondage : « Un martinet, des menottes, un plumeau »

Force est de constater que lorsqu’on ne s’attend pas à voir quelle que chose, peu importe ce dont il s’agit, il s’avère qu’on ne le perçoive pas directement. Et c’est ce qui s’est passé lorsque je mis les pieds dans la chambre des parents.

Quand je visite un appartement habité, j’ai tendance à éviter de poser trop longuement mon regard sur la déco ou les effets personnels. J’ai plutôt un regard pragmatique : je ne m’intéresse qu’à la globalité, non pas aux détails. Et c’est pour cela que je n’ai pas tout de suite la baroque décoration de la chambre parentale.

Fermez maintenant les yeux et imaginez-vous dans une pièce de 10 m² environ. Pensez-vous que le moindre détail puisse vous échapper dans un endroit aussi confiné ? Eh bien, je vous assure qu’il est possible de ne pas discerner un immense écarteur en croix accroché sur le mur d’un espace aussi restreint !

En pénétrant dans la chambre, je ne remarquai rien d’inaccoutumé. Un lit. Une commode. Une fenêtre en face de moi. Une chambre classique. Pas plus gênée que cela, la mère de famille me glissa à l’oreille : « ne soyez pas effrayé, je n’ai pas eu le temps de tout ranger ». A cet instant, mes yeux s’ouvrirent.

Sur le mur de gauche était accroché un moulage de ses fesses. Je découvris ensuite un moulage de sa poitrine, et un peu en dessous, des gants en cuir, un martinet, des menottes, un plumeau. Savez-vous qu’elle a été ma réaction ?

« Mignon… » dis-je en déglutissant. Mignon, voilà le seul mot qui m’est venu à l’esprit à ce moment-là. Ne me demandez pas pourquoi. Et puis, le clou du spectacle : il y avait cette croix pour s’attacher. Elle était immanquable et pourtant je ne l’avais pas vue en rentrant dans la pièce. Elle trônait fièrement sur le côté droit de la chambre. De suite, je pensais à la phrase que la femme m’avait dite : « je n’ai pas eu le temps de tout ranger ». Il y avait donc d’autres jouets coquins chez elle. Ma fantaisie était enclenchée…

Femme attachée avec des menottes
 

Initiation au bondage : « Pour libérer les fantasmes »

Le soir, ma copine m’a confié qu’elle avait été intriguée par ce que nous avions vu. Nous, qui nous imaginions que les gens qui pratiquaient le bondage étaient vicieux, sadiques et méchants, avions été agréablement surpris par l’accueil de cette mère de famille, apparemment adepte du BDSM. Et je crois que c’est la raison pour laquelle nous avons pu libérer les fantasmes qui sommeillaient en nous, sans que nous en ayons vraiment conscience. En effet, notre image négative de ce genre de pratique s’était évaporée, pour laisser place à la curiosité.

Après deux ans de relation, nous avions besoin de faire évoluer notre sexualité, devenue un peu rébarbative à la longue. Et cette rencontre providentielle nous a permis de nous lâcher. Même si entre-temps nous n’avons pas emménagé dans cet appart, nous en sommes repartis avec des idées plein la tête.

Il nous aura pourtant fallu environ deux mois pour nous lancer dans cette initiation au bondage. D’abord, il nous fallait nous procurer quelques accessoires de bondage. De concert, nous avons cherché sur internet et y avons commandé une paire de menottes, un bandeau, un plumeau et une cravache. Bon, je sais, ça fait petit joueur, mais il faut bien commencer par quelque chose. Et comme nous voulions faire cette initiation au bondage rien que tous les deux, nous ne pouvions pas risquer quoi que ce soit avec des accessoires dont nous n’avons ni la connaissance ni la maîtrise. Bref, finis les prétextes, passons aux choses sérieuses !

Femmes aux mains attachées
 

Initiation au bondage : « Les premiers coups de cravache claquèrent sur mes fesses »

C’était la première qu’on m’attachait. Et c’est une sensation très étrange que de se trouver à la merci d’une personne, sans pouvoir bouger ni rien voir. En effet, ma copine avait eu l’excellente idée d’utiliser le bandeau pour me bander les yeux. J’étais attaché de telle sorte que je ne pouvais pas me débattre, et dieu sait que j’en eus le besoin, surtout quand elle prit un malin plaisir à me caresser avec le plumeau.

Je ne savais pas que le rire pouvait être un calvaire. Les chatouilles étaient si intenses que j’eus bien fait de me vider la vessie avant de commencer ! Dans un rire interminable, je la suppliais d’arrêter ce supplice. Mais elle me répondit qu’elle était la seule capitaine à bord. Elle continua de me chatouiller pendant quelques minutes qui me parurent des heures. Puis elle s’arrêta brusquement. J’étais dans le noir complet et mon corps s’était raidi. Elle me mordilla l’oreille et me dit de me détendre pour la suite.

Elle baissa mon caleçon et m’obligea à me tourner. Pour cela, elle me détacha un court instant. Les fesses à l’air, j’imaginais déjà ce qui allait m’arriver. Curieusement, j’étais très excité. Les premiers coups de cravache claquèrent sur les fesses. La douleur était plus que supportable, elle était source d’une jouissance jusque-là insoupçonnée. En me frappant, elle me donnait des ordres. Je sentais dans sa voix une excitation extrême. J’étais persuadé que nous allions faire l’amour comme des bêtes. Mais non. Je dus me contenter des chatouilles, des coups de cravache et de ses mots durs, seules choses qu’elle daigna m’accorder.  

J’ai alors retiré de cette initiation au bondage une nouvelle façon d’observer le plaisir. La montée du désir avait été aussi abrupte que ma frustration sur le moment. Cependant, après avoir pris une bonne douche, je me suis écroulé de fatigue dans notre lit. J’étais vidé, soulagé. J’étais satisfait comme après l’amour.

0 commentaire

Poster un commentaire

OK
Nous respectons votre vie privée

Nous utilisons les cookies afin de vous offrir une expérience optimale et une communication pertinente sur nos sites.
Nous veillons à obtenir votre consentement quant à l’usage de vos données et nous nous engageons à les respecter.

Pour plus d’infos sur vos données personnelles, consultez notre politique de confidentialité.