J'étais abasourdi par Katie, par son langage cru, par le
message qu'elle véhiculé, par son insolence, par toute la situation. Mais je
continuai de lui masser les pieds.
« C'est ce que tu veux, n'est-ce pas ? »
Elle me manipulait sans honte et pourtant j'ai répondu avec
soumission.
« Ce sera mon cadeau pour vous deux. Marc, je t'aime
bien. Vraiment. Et tu sais toute l'amitié que j'éprouve pour Sabrina. Je veux
vous offrir quelque chose à tous les deux en faisant d'elle la maîtresse de
votre mariage. »
Même si je trouvais la proposition excitante, j'avais la
gorge nouée.
«Je vois que l'idée
te plaît. Voici comment nous allons commencer. Est-ce qu'il a quelque chose
qu'elle veut te faire faire depuis longtemps mais que tu n'as pas
accepté ? Peut-être un petit projet dans la maison ? »
« Eh bien » ai-je dit en lui frottant toujours les pieds,
« elle veut que je transporte cet appareil de musculation cassé au
sous-sol, puis que je nettoie tout le sous-sol. »
« Nous ne commencerons pas par cela, mais ce sera
parfait pour aller de l'avant. La première chose que nous allons faire est de ranger
mon garage. J'ai quelques cartons que tu apporteras ici et que tu mettras dans
l'entrée pour que Sabrina ne puisse pas les manquer. Je vais lui dire à son
retour à la maison que j'ai vraiment besoin d'aide pour les déplacer et que
j'aimerais qu'elle te demande de le faire. »
« Et je le ferai »,
ai-je deviné à voix haute.
« Non, s'il te plaît, reste tranquille. Tu dois écouter et
obéir, pas penser. Tu ne le feras pas. En fait, chaque fois qu'elle le
demandera, tu inventeras une excuse pour ne pas le faire. Compris ? »
C'était un procédé étrange, mais elle devait avoir de
l'expérience dans ce domaine, alors j'ai fait oui de la tête.
« Nous avons terminé. Remets mes chaussures. » J'ai
remis ses sandales sur ses pieds et alors que je me relevais, elle a dit avec
autorité :
« Non, restez à genoux. »
Elle s'est levée et avec un geste de l'index elle a
ajouté : « Pas de branlette pour les prochaines semaines,
compris ? » Elle a tiré mon visage contre l'entrejambe de son jean.
« Si je découvre que tu te branles, je vais te ruiner. Compris
? Et ne commence pas à avoir des relations sexuelles avec Sabrina sans mon
accord. Pour le moment, je contrôlerai tes orgasmes, compris ? »
J'ai baissé la tête.
« Va-t'en chercher les trois grosses boîtes à l'arrière de mon hangar de stockage. Ce ne sont que mes vêtements d'hiver. C'est la clé carrée en argent sur mon porte-clés. »
Domination féminine :
« les hommes semblent être plus heureux quand ils sont sous la poigne
d'une femme »
Lorsque Sabrina est arrivée à la maison ce soir-là, les cartons
attendaient près de la porte. Tout s'est déroulé comme prévu. Katie a demandé
avec désinvolture à Sabrina si elle pouvait obtenir mon aide pour amener les
boîtes dans sa chambre. « Ils sont trop lourds pour moi et je suis gênée de demander
des services à Marc », lui a-t-elle dit. Comme prévu, ma femme m'a alors
demandé de déplacer les cartons.
J'ai promis que je le ferai mais pas ce soir. Sûrement
demain dans la journée. Sabrina était un peu gênée, alors elle a insisté mais
je suis resté ferme. Le troisième soir, Sabrina commençait à s'impatienter,
mais je suis resté fidèle à mon rôle.
« Je les monterai demain, chérie. Laisse-moi juste me
détendre ce soir. Elle était prête à les déplacer elle-même, mais je l'ai
suppliée de me donner un autre jour.
Quand Sabrina est rentrée du travail le lendemain, elle s'est
lâchée sur moi. Devant Katie, elle m'a allumé pour avoir tergiversé. Ne voulant
pas rompre ma promesse faite à Katie, j'ai répondu en m'éloignant simplement.
Je suis sorti, monté dans ma voiture et parti avec une fausse colère.
« Sabrina » dit Katie à mon retour avec douceur,
« je suis désolée. J'aurais dû simplement ouvrir les boîtes et déplacer
les vêtements à l'étage par lots plus petits. Je n'aurais jamais dû déranger
Marc en te demandant son aide.
« Ne sois pas ridicule, il a promis à plusieurs
reprises de le faire. Il est juste paresseux. »
Katie baissa les yeux, remua les pieds et leva finalement la
tête pour établir un contact visuel avec Sabrina.
« Ce ne sont pas mes affaires. J'aimerais partager
quelque chose avec toi. C'est un petit jeu auquel David et moi avions
l'habitude de jouer. »
« Que veux-tu dire ? »
« Eh bien, c'est juste que je pense que les hommes semblent
être plus heureux quand ils sont sous la poigne d'une femme. Je sais que David
l'était. Peut-être que c'est quelque chose qui fonctionnera avec Marc. »
La suite la semaine prochaine.
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