Le blog de de la rencontre échangiste

Au moment de laisser mon homme se retirer à l’abri des regards avec cette jeune demoiselle aux longues jambes et aux cheveux blonds, un frisson m’a traversée tout le corps. Je ne savais plus où j’étais, ni qui j’étais. L’état second dans lequel je me trouvais m’avais fait tout oublier. Pourquoi étions-nous venus dans ce club dédié au libertinage ?

Pourquoi avais-je saisis la main tendue de cet inconnu qui m’avait menée jusque dans les coulisses de cet établissement à la fois glamour et effrayant ? Mon corps était bien là, mon esprit, lui, était ailleurs, avec mon mari.  

Un homme, pas spécialement beau mais pas repoussant non plus, avait la tête dans mon entre-jambe et sa langue serpentait ma fleur qui s’épanouissait peu à peu. Curieusement, je prenais finalement plus de plaisir à m’abandonner à un inconnu que son cunnilingus ne m’en procurait vraiment. Le plaisir de se laisser aller, d’oublier sa vie quotidienne, de se trouver tout simplement dans un autre univers aussi curieux soit-il, voilà ce qui me faisait rester dans les bras de cet inconnu alors que mon mari était en train de faire je-ne-sais-quoi à une jeune dévergondée, plus belle et plus fringante que moi. Car si j’avais pensé pragmatiquement à cet instant, je ne serais plus avec mon mari à l’heure actuelle, du moins j’aurais mis un terme à ce qui venait à peine de commencer, c’est-à-dire notre histoire libertine. Mais les choses s’écrivent parfois autrement et c’est ce qui fait le charme du livre de la vie.

Libertinage : « Je chevauchai cet amant »

« Moi aussi j’ai le droit à mon plaisir ! » ai-je pensé au moment de monter sur mon amant inconnu qui était assis sur le divan et qui me regardait avec les yeux de celui qui désire ardemment. Son regard gonflait mon égo et me donnait plus de force et de vigueur pour le chevaucher.  Certains mettront cet entrain à coucher avec un autre homme que le mien sur le compte de la jalousie vengeresse. Mais au fond de moi, je sais pourquoi j’ai cédé à la tentation. C’était pour ne pas perdre l’homme que j’aime : mon mari. Cependant, je ne pouvais pas accepter de tester le libertinage sans avoir moi-même envie. Donc pour me rassurer j’étais allée voir mon sexologue qui m’avait bien conseillée, comme à son habitude, et j’avais pris la décision de suivre mon mari dans cette aventure.

Je chevauchai cet amant qui n’avait rien de sensationnel et qui ne s’y prenait pas mieux qu’un autre. De telle sorte que le plaisir que j’éprouvais était en fait le mien. Et cela me rendait heureuse de le découvrir. Ce n’était pas mon amant, ni même mon mari qui était la cause de mon plaisir ; c’était moi. Et j’ai joui intérieurement de cette découverte que je n’aurais pas pu soupçonner si je ne m’étais pas laissé aller au libertinage.

Libertinage : « Une explosion de plaisir et de joie »

Sans que je m’y attende, mon amant avait déjà joui. Il s’est excusé de ne pas m’avoir apporté ce que je lui avais apporté. Je ne lui ai pas dit, mais il m’avait donné beaucoup de confiance en moi. Je l’ai laissé prendre congé et je suis partie en quête d’un amant mieux monté et en forme physiquement. Confiante, je me suis adressée au plus beau des hommes assis au bar et je l’ai attiré dans mes filets. Il était piégé avec moi mais semblait s’en réjouir. Je lui ai demandé de me faire l’amour bestialement, de ne pas me donner de répit, de prendre sauvagement sur le divan et de me transporter jusqu’aux confins de l’orgasme. Mon discours l’a transcendé et il m’a fait l’amour comme jamais je n’avais fait l’amour auparavant et je dois avouer que j’ai pensé à mon mari sur le coup.

Et puis ce fut une explosion de plaisir et de joie. J’étais aux anges. Un orgasme a retenti dans tout mon corps qui s’est crispé puis s’est détendu complètement. Il n’y avait plus que du plaisir qui coulait dans mes veines. Je n’avais plus aucune pensée pour qui que ce soit. C’était merveilleux. Cet orgasme que m’avait donné ce bel homme était le premier du genre. Nous nous sommes dits au revoir et je suis me suis rendue dans le jacuzzi. Il y avait deux autres femmes accompagnées de deux hommes. Ils me convièrent à leur discussion, mais j’ai refusé. J’avais juste envie de me détendre et de profiter du moment présent car le lendemain le quotidien reprendrait sa route. Je ne pensais plus à rien et je me laissai bercer par les bulles du jacuzzi et par les gloussements des quatre tourtereaux qui se préparaient à s’élancer du nid.

Et mon mari dans tout cela ? Eh bien, il s’est amusé, il a vagabondé et il a décidé que cette soirée resterait unique. Mais je n’ai pas dit mon dernier mot…