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Libertinage : Quand la définition d'un mot influence l'opinion

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Objet de fantasme érotique ou réalité sexuelle pour les uns, perversion à caractère pornographique ou débauche pour les autres, le libertinage suscite de nombreuses interrogations et provoque des débats parfois houleux. Souvent jugé à la hâte sur fond de préconçus, de méprises ou de méconnaissances, le libertinage souffre-t-il de la définition que le dico en fait ? 

C’est la question à laquelle la rédaction de votre blog libertin a essayé de répondre. Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur les définitions données par le Larousse concernant les termes libertinage, érotisme et pornographie.

Libertinage, érotisme et pornographie : Que signifient ces termes ?

Avant de commencer notre tentative d’éclaircissement sur le libertinage et ses possibles vocations érotiques ou pornographiques, nous avons décidé d’ouvrir le dictionnaire. Et voici ce qu’on y a trouvé…

Pour le mot libertinage, le Larousse dit : « Manière de vivre dissolue du libertin ».

Arrêtons-nous quelque temps sur cette définition. Le dico nous dit d’abord qu’il s’agit d’une manière de vivre, en d’autres termes : la façon dont on se comporte au quotidien. Le libertin, la libertine, serait donc libertin, libertine 24h/24 et 7j/7 ? Voilà une façon un peu expéditive et légèrement bornée de classer l’affaire. Vous ne trouvez pas ?

libertinage vs pornographie

Intéressons-nous maintenant à la suite de la phrase qui pose encore une fois quelques questions d’éthique.

Manière de vie « dissolue ». Le même Larousse nous dit de l’adjectif dissolu « dont les mœurs sont relâchées, dépravées ». C’est là, sur le dernier terme de la définition, que le bât blesse. En effet, le dico définit le verbe dépraver comme suit : « pervertir quelqu’un, le corrompre en faussant son sens moral ; pousser quelqu’un à commettre des actes immoraux ».

En clair, le libertinage serait « immoral », pis encore, il aurait pour intention et pour objectif de corrompre les gens, de les sortir du droit chemin. Ce n’est pas prendre parti pour le libertinage que de dire que la définition qu’en fait le Larousse est biaisée par on ne sait quel préjugé. Peut-être devrions-nous inviter les décideurs de la langue française à faire un tour dans un club libertin ?

Passons maintenant aux deux autres termes. On trouve trois définitions pour le mot érotisme dans le Larousse, mais seule une nous intéresse ici : « Caractère érotique de quelque chose, de quelqu'un ; évocation de l'amour sensuel ». Le mot clé est ici « érotique » qui est un adjectif aux multiples facettes.

Est érotique ce qui est « relatif à l’amour ; qui traite de l’amour » mais aussi quelque chose qui « évoque l'amour sensuel, les plaisirs sexuels et incite au désir sexuel ; voluptueux, licencieux ». Pour le coup, l’érotisme est décrit ici comme une chose plutôt positive que tout le monde ou presque connaît ou connaîtra dans sa vie.

La pornographie jouit au contraire d’une réputation bien moins fière et beaucoup plus sulfureuse. Le Larousse la définit comme la « présence de détails obscènes dans certaines œuvres littéraires ou artistiques ; publication, spectacle, photo, etc., obscènes. » Le mot clé est ici « obscène ». Pas besoin de vous faire un dessin : l’obscénité est bien connue pour ne pas être quelque chose de positif, ni de moral.

Le libertinage est-il donc de nature érotique ou de nature pornographique ?

Si on se limitait aux définitions décryptées ci-dessus, on aurait tendance à dire que le libertinage est plus proche de la pornographie que de l’érotisme. Mais à la rédaction on est un peu plus têtus que cela. Non, le libertinage n’est pas de nature pornographique et on peut vous le prouver en utilisant les armes de l’adversaire !

Le libertinage se pratique dans un cadre privé. On est d’accord ? La pornographie serait « obscène », et comme nous le dit encore une fois le Larousse : est obscène ce qui « blesse ouvertement la pudeur, surtout par des représentations d'ordre sexuel ou scatologique ». C’est bien ça ?  Eh bien, en club libertin, comme dans votre chambre ou le donjon où vous passez peut-être vos moments de détente, nulle pudeur n’est blessée.

En effet, dans le libertinage, la notion de consentement est centrale, ce qui implique que celui ou celle qui se rend en soirées libertines sait où il met les pieds. Sa pudeur, comme celle des autres, ne peut donc pas être blessée puisque le libertin, la libertine signe un accord tacite quand il pratique le libertinage.

Cet accord est une sorte de contrat moral qui se fonde sur des codes, des principes, des règles. Pour faire court, ces codes, ces principes et autres règles sont la garantie que chacun, que chacune puisse s’épanouir librement et dans le respect le plus total au travers du libertinage.

Maintenant, le libertinage est-il un érotisme pour autant ? La question mérite d’être posée. D’après tous les témoignages que nous avons pu recueillir jusqu’ici, les notions d’amour, de sensualité, de volupté, et donc d’érotisme, sont revenues en boucle. Peut-on y voir un signe ? Certainement. Mais le plus important dans tout cela, ce n’est pas ce que le Larousse pense, mais bel et bien ce que vous pensez. 

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