Le blog de de la rencontre échangiste

Ma première fois au Glory Hole s’est déroulée dans la plus grande spontanéité, sans que j’y sois vraiment préparée. C’était au Cap d’Agde, dans un club libertin plutôt chic qui ne laissait pas présager la présence d’une salle entièrement dédiée au « trou de la gloire ». Mais comme on dit, les apparences sont parfois trompeuses…

Je m’en rappelle comme si c’était hier. Mon compagnon de l’époque et moi passions la soirée dans cet établissement réputé de la ville du naturisme. Comme à notre habitude, nous nous étions dits « à plus tard » et avions donc fait « chambre à part », pour ainsi dire. Assise dans le salon, je me faisais baratiner par deux hâbleurs pas très beaux qui cherchaient à tout prix à me convaincre de faire un plan à trois avec eux.

Alors qu’ils n’en finissaient plus de m’ennuyer, en face de nous, sur le podium, deux filles attirèrent mon attention volatile. Elles s’adonnaient à des cabrioles coquines devant un parterre de bonhommes époustouflés par cette prestation de contorsionnistes. Je dois dire que moi aussi j’étais prise par ce spectacle lesbien de haute volée et d’une très grande intensité. Et malgré l’envie qui m’envahissait, j’ai congédié les deux hommes qui me faisaient la cour.

Quelques minutes plus tard, un jeune homme (encore une fois pas très beau) m’a approchée. Même s’il n’était pas mon genre, son accroche m’a plu. De fil en aiguille, nous en sommes venus à discuter de nos fantasmes. Il avait la parole facile et peu à peu son charme se révélait à mes yeux. Pourtant, et je ne sais pourquoi, cela ne me semblait pas suffisant pour que je m’abandonne à lui pour une aventure charnelle. Et c’est au moment où il a évoqué le Glory Hole du club qu’une coquinerie m’a chatouillée l’esprit.

« Et si c’était le moment de tester quelque chose de nouveau » ai-je pensé sur le moment. J’en étais convaincue : c’était l’occasion ou jamais de tester le trou de la gloire qui restait jusqu’à cet instant pour moi une image lointaine, pas même un fantasme. Je lui ai donc dit de me conduire au Glory Hole et qu’il serait le premier à me dévergonder. Il a esquissé un rictus qui trahissait ou de la vexation ou de la confusion, je ne sais pas ; mais il s’est repris et m’a saisi la main pour me mener jusque dans cette salle secrète…

La suite ...