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Point P : L'orgasme prostatique ou le tabou de la sexualité masculine

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Associée à tort à une pratique exclusivement homosexuelle voire à la perversion, la stimulation anale et prostatique demeure un sujet relativement tabou dans notre société, paradoxalement ultra sexualisée par ailleurs. Le Point P, sorte d’équivalent masculin du Point G féminin, porte menant à des plaisirs aussi insoupçonnés que puissants, reste malgré cela une zone érogène méconnue ou refoulée par beaucoup d’hommes, qui passent ainsi à côté d’une source de plaisir orgasmique ne demandant qu’à jaillir à la surface de notre sexualité.

Pourquoi l’orgasme prostatique est-il donc si tabou ? Comment tutoie-t-on le plaisir lié à l’excitation de la prostate ? Voilà les questions auxquelles nous tenteront d’apporter un éclaircissement. En espérant que cette éclaircie naissante dévoile le vaste ciel étoilé de nos fantasmes.

 Point P : Les raisons d’un tabou

Expliquer un tabou, c’est un peu comme plonger dans une étendue d’eau dont on ne distingue pas le fond. On se tâte avec en tête l’a priori de l’envasement dans une crevasse obscure dont on ne saura s’extirper. Pourtant, il est nécessaire de se faire violence et de s’immerger entièrement dans le tabou pour en tirer sa source, sans quoi on stagnera dans les eaux troubles de l’incertitude.

Si le Point P est un sujet si peu discuté en société, et même au sein du couple hétérosexuel, c’est probablement parce qu’il touche à cette image de l’homme viril, à cet orgueil masculin qui ne peut admettre que le plaisir aille au-delà de la pénétration et de l’éjaculation. Comment concéder qu’une onde de plaisir puisse émerger d’une région enfouie quelques centimètres en contrebas de l’anus, cette zone dénigrée soit par répugnance, soit par une sorte d’homophobie latente que craint la gente masculine comme la peste ? Comment avouer à sa compagne ce fantasme si difficile à accepter pour certains hommes trop fiers ou appréhendant le regard de leur compagne ?

En effet, l’homme ne porte pas à lui seul ce fardeau, il n’est pas l’unique responsable de ce non-dit sacré, il le partage. La femme tient aussi les poutres de cet édifice s’affaiblissant tout de même sous le poids de la libération sexuelle, qui, quoi qu’on en dise, n’est toujours pas achevée et continue son lent et long mouvement.

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Il paraît alors fort probable que le tabou naquît de cette peur de perdre sa virilité en même temps que cette virginité anale inviolable. Que de balivernes ! Cette association établie entre virilité et hétérosexualité n’est que pure méprise, une opinion infondée, si ce n’est sur les fondements vacillants érigés par l’hégémonie déclinante de la civilisation chrétienne en occident. Cette association est un frein à beaucoup de fantasmes et de plaisirs qui pourraient être libérés de leurs chaînes si on les considérait comme ce qu’ils sont : rien de plus que des passages différents, des chemins de traverse vers l’extase et l’épanouissement sexuel.

Qui peut en effet se targuer de tracer à lui seul et pour tous la route du septième ciel ?

Le Point P : Massage prostatique et sensations viscérales

Car c’est justement de cela dont il s’agit : du septième ciel, voûte céleste, porte derrière laquelle se cache des délices sexuels inattendus. Mais comment y accéder ? Comment s’introduire, subtilement, délicatement, doucement, dans ce lit de douceurs ? Eh bien, par le massage prostatique.

Le massage prostatique n’est sûrement pas né d’hier, il a été pratiqué à de nombreuses époques et continuent d’être pratiqué en catimini. D’ailleurs, il est préférable de commencer seul son initiation au plaisir prostatique. « Connais-toi toi-même ». Ce précepte doit être un guide pour tous les hommes hésitants et ne sachant pas comment demander un massage prostatique à leur compagne. Alors avant de se jeter dans le vide et de savourer l’adrénaline et la liberté de la chute libre, l’homme doit découvrir son corps.

La prostate, cette petite éponge molle capable de se gonfler et se dégonfler au rythme du plaisir, s’atteint avec l’index que l’on plonge délicatement et sans brusquerie dans l’anus en dirigeant ses efforts vers la vessie. Pour débuter en douceur, les experts conseillent de s’allonger sur le dos, les jambes légèrement remontées. Puis de se masser d’abord l’anus sans pour autant le pénétrer, et si possible de le lubrifier légèrement. Quand il sera suffisamment détendu et lubrifier, on pourra faire une première exploration. En douceur, naturellement.

Lorsque l’anus se sera habitué à ce corps étranger qui vient le réveiller, on tâchera de situer la prostate, puis de la titiller avec le bout du doigt. Il s’agit de caresses, et non pas de pressions. Le plaisir devrait alors monter progressivement. Accompagné d’une masturbation, le massage prostatique vous fera découvrir de nouveaux horizons.

Répétez vos gammes en solo jusqu’à ce que vous vous sentiez prêt à parler de votre fantasme avec votre partenaire et surtout à le réaliser.

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