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Portrait libertin : « Un rapport philosophique et féministe au libertinage »

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La semaine dernière je suis allée à la rencontre d’une jeune femme époustouflante qui mène une double vie.  Etudiante en khâgne la semaine, libertine le week-end, Anne-Marie s’est confiée en exclusivité pour notre blog libertin sur son mode de vie plutôt atypique pour une étudiante de vingt ans. Un portrait libertin exclusif !

Salut Anne-Marie ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis originaire de la région parisienne, une fille « de » qui cherche à renverser les clichés sur les bourgeois. On ne peut pas dire que j’ai manqué de quoi que ce soit jusque maintenant, mais j’ai toujours mis un point d’honneur à faire plus que les autres. Je veux gagner les choses par moi-même, les mériter. Je refuse qu’on attribue mes succès à mes origines sociales. Ma philosophie me pousse à me surpasser. Je suis une femme ambitieuse qui ne recule devant aucun obstacle. Ce n’est que par la force du travail que j’en suis là, à étudier dans une khâgne prestigieuse, à préparer les concours d’entrée aux grandes écoles, non moins prestigieuses.

Comme tu le sais, nous sommes ensemble pour parler de ta vie libertine. Peux-tu nous parler de ton rapport au libertinage ?

J’ai un rapport philosophique et féministe au libertinage. Cette curiosité est née au lycée lorsqu’on nous a donné à lire les Liaisons Dangereuses de Laclos. Cette œuvre a été essentielle dans ma construction en tant que femme. Elle a été le déclic qui a influencé ma conception de la féminité, à un moment d’ailleurs où je faisais mes premiers pas dans la sexualité. Cette découverte simultanée de la littérature féminine et aussi féministe et de la sexualité a forgé mon caractère libertin, a tracé les traits de mon portrait libertin, pour ainsi dire.

portrait libertin

Portrait libertin : « Une recherche de liberté »

A l’école, les autres ne comprenaient pas cette représentation du monde et de l’individu que j’étais en train de me dessiner et que je prêchais ouvertement. On me traitait tantôt de « pute », parce que je sortais avec des hommes plus âgés, tantôt de « salope gauchiste ». Mais je suis toujours passée outre. Si on s’attarde trop à ce que les autres disent, on finit par se perdre ; et ma route, bien qu’elle ne soit pas toute tracée, n’a pas vocation à s’égarer.

Comment parviens-tu à séparer tes études de ta vie libertine ?

La khâgne est un microcosme qui n’est pas cette image stricte et studieuse qu’elle renvoie au monde. Le travail et la pression y sont certes très intenses, mais cela crée en contrepartie une recherche de liberté peut-être plus grande encore, et la sexualité débridée est au cœur de cette liberté. Même si la khâgne donne l’impression d’un retour au lycée, la mentalité qui y règne est toute autre, du moins dans ma classe. Dans la concurrence qui nous est imposée et nous motive se forme une solidarité entre certains d’entre nous, un désir d’émancipation qui nous amène à rejeter certaines conventions, notamment les conventions qui dictent généralement la préparation aux grandes écoles.

Es-tu en train de dire que vous organiser des soirées libertines entre vous ?

Après un concours blanc, où la pression est très forte, il nous arrive de nous retrouver en petit comité, avec les membres de la frange la plus « libertaire » de la classe. Mais c’est confidentiel, un secret scellé par un pacte que je ne compte pas rompre aujourd’hui…

Portrait libertin : « J’aime beaucoup la sensualité qui se dégage du triolisme »

Comment vis-tu le libertinage sur le plan pratique ?

Tu veux dire comment et avec qui je baise ?

C’est toi qui l’as dit !

Si tu veux savoir si je sors en club libertin, c’est non. Il ne m’a pas fallu longtemps pour me faire un réseau dans le milieu. Je reçois de nombreuses invitations et j’accède à des soirées privées organisées en appartement. Et j’ai aussi un carnet d’adresses rempli de plans culs, entre guillemets. Je n’ai qu’à écrire un texto quand j’ai envie.

Et quels types de pratique libertine aimes-tu particulièrement ?

J’aime beaucoup la sensualité qui se dégage du triolisme, mais uniquement si les deux autres personnes n’ont pas de liens sentimentaux. Je ne suis pas une pièce rapportée, je me refuse d’être un objet sacrifié aux désirs d’un couple.

Et qu’est-ce que tu refuses de pratiquer ?

Le gang bang ! En tant que féministe et amie de la liberté, je considère cette pratique beaucoup trop avilissante et asservissante. Je ne suis l’esclave sexuelle de personne. Cependant mon amour de la liberté me fait respecter celles et ceux qui trouvent du plaisir dans ce type de sexualité. Tant que tous les participants et la participante sont d’accord, ils font ce qu’ils veulent, ce n’est pas mon problème.

As-tu un mot à ajouter ?

Vivez librement. 

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