Le blog de de la rencontre échangiste

Lecteur de notre blog libertin, Jonathan nous a demandé pourquoi nous n’avions jusqu’à présent jamais consacré d’article sur le sujet du téléphone rose et si nous pouvions rectifier le tir. Nous lui avons alors proposé une interview. Une proposition qu’il a acceptée. En voici la transcription.

Salut Jonathan, pourrais-tu nous parler un peu de toi ?

Je m’appelle Jonathan. Je suis né en 1987 à Montauban et j’habite aujourd’hui la région bordelaise. Ironie du sort… je travaille dans un service de télécommunication. En d’autres termes, je suis payé pour téléphoner au gens...

Pour l’instant, je suis célibataire. Cela dure déjà depuis près de quatre ans. J’ai eu vraiment beaucoup de mal à me remettre de ma rupture avec première et unique copine. Depuis, je n’ai à proprement parler plus de relation sexuelle. La tristesse, le deuil, puis la perte de confiance ont rendu la chose difficile pour moi. Comme je me refuse d’aller aux putes mais qu’il me faut bien un moyen d’exprimer mes désirs sexuels, je trouve depuis trois ans moins plaisir dans le téléphone rose. Jusque maintenant, je me complais là-dedans. Je sais cependant que cela ne durera pas éternellement.
Pourquoi avoir choisi le téléphone rose comme moyen d’expression sexuelle ?

La première fois, c’était un peu par désespoir. Cela faisait environ un an que je n’avais pas eu de rapport sexuel. J’étais triste et je n’avais personne à qui me confier. J’ai certes quelques amis proches, mais je n’évoque jamais ma sexualité avec eux. Au début, ils m’en parlaient, m’encourageaient lorsqu’une fille semblait me plaire. Mais face à mon blocage et à mon silence, ils ont fini par abandonner. Je ne leur en veux pas. C’est normal.
Donc. Ce soir de tristesse m’a mené jusqu’au téléphone rose. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Bien sûr, comme tout le monde, j’avais quelques clichés en tête et une idée de la chose. Malgré mes clichés sur les clients de téléphone rose, je me suis dit que cela ne pourrait pas faire de mal de parler à une inconnue. De toute façon, je garderai cela pour moi. Ce serait mon secret, personne ne le saurait, ai-je pensé.

J’ai donc cherché sur internet un numéro. Je suis tombé sur une dénommée Chloé. Elle avait une voix douce comme le miel d’où émanait une personnalité charmante et gentille. Nous avons parlé pendant une grosse demi-heure. Même si elle essayait de m’exciter, cette première ne fut pas un succès sur le plan sexuel. Ce n’est que par la suite que cela est devenu mon moyen d’expression sexuelle, comme tu dis.

Les premiers temps, je me suis surtout contenté d’écouter et de répondre brièvement aux questions de mon interlocutrice. Au fur et à mesure, j’ai pris confiance et j’ai commencé à me lâcher. Je me suis mis à orienter les discussions vers mes fantasmes. Et ce qu’il y a de bien dans le téléphone rose, c’est que ton interlocutrice ne te juge pas, du moins pendant l’échange téléphonique. Ce qui se passe après de son côté, cela n’est pas mes affaires. J’ai donc passé en revue mes fantasmes, je les ai vécus mentalement, avec l’aide de mon interlocutrice. Et qu’on le croit ou non, les expériences mentales peuvent avoir une influence sur les sens, sur le corps.

Peux-tu nous raconter comment se passe un échange téléphonique ?

Déjà, il faut être patient. Le temps d’attente peut parfois être long. Il y a d’ailleurs des fois où cette attente est insupportable. Parfois, j’ai une envie brutale de me masturber. Je saisis alors le téléphone par pulsion. Et l’attente engendre alors une frustration difficile à contenir. Et puis, la frustration s’envole d’un seul coup lorsque j’entends dans le combiné la voix onctueuse de Chloé, la voix roque et sexy de Jessica ou le souffle excité d’Emma.
Quand je suis vraiment excité, mes désirs me mènent à la baguette et je raconte tout ce qui me passe par la tête, sans filtre ni retenue. Les filles du téléphone rose savent presque toutes s’adapter à la situation, et c’est ça que j’aime chez elles. Elles ont la capacité à pénétrer dans ton univers, dans ton fantasme et à l’assouvir au son de leur voix et grâce à leur fantaisie.

Lorsque je ne connais pas mon interlocutrice, je commence toujours par lui demander de se décrire dans les moindres détails. J’aime sinon savoir dans quelle position elle se trouve, ce qu’elle porte comme vêtement, etc. Si je suis particulièrement loquace, je mène la discussion. Mais parfois, j’aime me laisser entraîner par et dans la fantaisie de mon interlocutrice. Tout dépend en fait de mon état, de mes envies, mais aussi de mon interlocutrice, de sa voix, de son ton, de l’émotion, du désir qu’elle laisse transparaitre au bout du fil.

Et tu te masturbes à chaque coup de fil ?

Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne me masturbe pas à chaque fois. Là encore, c’est une question de feeling, d’envie, de moment. Mais c’est vrai que la plupart du temps je me masturbe en écoutant cette voix me dire des cochonneries, m’exciter au rythme de sa respiration, par les petits gémissements qu’elle relâche quand je lui dis quelque chose de coquin.

On arrive à la fin de notre entretien. Pourrais-tu nous dire ce que sont pour toi les qualités d’une bonne animatrice de téléphone rose ? Et dernière question, comment imagines-tu ta sexualité dans les prochaines années ?

Selon moi, une bonne animatrice en est une qui sait s’adapter à son interlocuteur mais qui dans le même temps est capable de prendre les choses en main. Elle doit bien évidemment avoir une voix sensuelle sans que cela tombe dans le cliché. Je crois d’ailleurs que la principale qualité d’une bonne interlocutrice de téléphone rose, c’est justement sa capacité à garder une voix, un ton et un discours naturels, tout en te transportant dans l’excitation.
En ce qui concerne ma sexualité, j’espère quand même retrouver la chaleur d’un corps féminin. Mais comme je suis quelqu’un de plutôt cérébral et romantique, je voue une grande importance à l’imagination, et le téléphone rose correspond pour l’instant à mon caractère.

Si vous voulez tester, voici un exemple de téléphone rose pour faire des rencontres échangistes :