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Témoignage d'une licorne dans le milieu échangiste : « Une érection qui dépassait d'un glory hole »

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Je suis une habituée des clubs échangistes depuis quatre ans. J’y ai acquis certaines des expériences les plus précieuses de ma vie. Aujourd'hui, je sais qui je suis, ce que je veux et ce que je ne fais pas.  J’ai beaucoup appris sur l'amour, sur le sexe et sur les relations humaines.

Dans le milieu échangiste, une femme venue seule est appelée « licorne », car il y en a si peu. En général, la plupart des échangistes sont des couples. Les couples qui cherchent un plan avec une licorne sont parfois appelés « chasseurs de licornes ». Le terme n’est pas à mon goût, mais on s’y fait.

Comment le sais-je ? J'ai moi-même été licorne au début de ma rencontre avec le milieu échangiste.

temoignage licorne

Ma première fois en club échangiste : « Nous étions éprises de sentiments de transgression »

Quand j'avais 23 ans, une de mes amies m’a parlé pour déconner d’un club échangiste qui avait ouvert. Aucune de nous n'a pu résister à l’envie d’y aller pour se faire un aperçu de quelque chose qui contrastait tellement avec ce que nous avions toujours été : de braves filles.

Pour être honnête, le club en lui-même était assez ennuyeux.

Lorsque nous sommes arrivées au club, nous étions éprises de sentiments de transgression. Après avoir commandé un verre nous sommes allées jeter un œil autour de nous.

L'ambiance était assez ennuyeuse. Il y avait un bar, une piste de danse, une salle avec des canapés étonnamment confortables et quelques salles privées dans un couloir faiblement éclairé.

Où était la machine à sexe ? La dominatrice aux mamelons serrés et fouet à la main ? L'homme d'âge moyen, plutôt douteux qui se branle en se rinçant l’œil parce que personne ne veut de lui ?

Cela ne correspondait en rien à mes préjugés qui reposaient sur des romans érotiques et des films pornos trash que j’avais quelques fois visionnés par ennui et pour voir tout ce dont les êtres humains sont capables. Nous y sommes arrivées bourrées de clichés et avons finalement rencontré des gens normaux dans un club normal. Presque trop banal si j’ose dire.  

Dans l’échangisme, il y a des règles que tout le monde doit suivre. Encore une chose que je ne savais pas. Les gens ne baisaient-ils pas comme des bêtes sans se prendre la tête à chercher le « match » parfait ? Nous étions étonnées de ses découvertes.

Découverte du monde échangiste : « Le fantasme phallique dépersonnalisé par excellence »

Après un peu de danse et quelques verres de plus, nous avons décidé de regarder de plus près les salons privés.

Dans les bons clubs de sexe, rien ne se passe sans consentement et il y a des règles qui garantissent que tout le monde se sente à l'aise et en sécurité.

Une porte fermée, par exemple, indique une réunion privée. Une porte ouverte ou entrouverte signifie que vous pouvez entrer et regarder. Si vous aimez ce que vous voyez, vous pouvez demander au couple ou au groupe si vous pouvez vous joindre.

Quelle que soit la réponse, elle ne doit pas être remise en question. Ma copine et moi n'avions aucun intérêt à participer à quoi que ce soit ce soir-là. Nous voulions juste regarder par pure curiosité.

Les yeux grands ouverts et gloussant par moments, nous avons jeté un coup d’œil dans chaque pièce avec la porte ouverte. Nous avons vu un homme se faire sucer par deux femmes. Une érection qui dépassait d'un glory hole, soit un trou dans le mur. Le fantasme phallique dépersonnalisé par excellence. Une femme était assise sur une table de chevet tandis qu'un homme, agenouillé devant elle, lui faisait plaisir avec sa langue.

Quand nous sommes revenues au bar, il y avait une femme d'âge moyen sur la piste de danse, seulement habillée avec un collant de corps, c'est-à-dire une seule pièce moulante. Elle encourageait les hommes à pincer ses mamelons et à caresser son corps à travers le matériau. J'étais intriguée.

Ma première dans un donjon : « Découvrir le monde fascinant de Fifty Shades of grey »

La femme avait facilement vingt ans de plus que moi, avec un corps imparfait et un rythme douteux, mais elle y dansait sous le regard de quelques intéressés, avec une confiance en elle déconcertante. C’était tout pour ce soir-là. L’envie de revenir ou d’aller dans un club du même genre était présente mais pas encore assez grande pour me faire revenir.

Après cette nuit, j'ai régulièrement consulté la page des événements du club échangiste. Pendant près de cinq mois, j’avais toujours une bonne raison pour ne pas y retourner.

J'étais cependant tentée d’assister à une soirée donjon pour découvrir le monde fascinant de Fifty Shades of grey. J’y suis allée, seule. Je voulais faire ma propre expérience.

Une chose à laquelle je n'ai pas pu résister ce soir-là était le Sybian. Le Sybian est comme un super gode vibrateur composé d'un appareil en forme de selle avec un moteur électrique plus fort que la plupart des tondeuses à gazon.

Un gode rotatif qui se tortille et dépasse du centre de l'appareil. Des coussinets vibrants sur le plancher du siège offrent une stimulation clitoridienne supplémentaire. Je n'ai jamais vu une telle chose en direct, jusqu'à présent je ne l'ai vue que dans du porno. Je voulais essayer et cela tombait bien puisqu’il y avait une machine de ce genre dans le club…

La suite la semaine prochaine…

1 commentaire

Jack310
Le 23 janvier 2020
Où est ce club?
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