Ma femme avait un amant quand nous nous sommes rencontrés.
Elle était claire avec moi : elle avait l'intention de continuer à le
voir. Si je la voulais, il me fallait accepter le fait qu'elle le garderait
comme une partie importante de sa vie, même après d'hypothétiques noces. Je
sais que la plupart des hommes ne s'embarqueraient pas dans une telle aventure
et peut-être même que beaucoup de femmes trouveraient cela fou, cependant, si
comme moi vous aimez le style de vie libertin, alors il est possible d'y
trouver son bonheur.
Quand mon oncle, qui n'avait pas de filiation directe, est
décédé, il m'a laissé une fortune. A l'époque, Sandra, la jeune femme que je venais
de rencontrer, ne savait rien de tout cela. Je ne lui avais pas dit pour m'assurer
qu'elle n'était pas avec moi pour mon argent. Je l'avais repérée pour la
première fois dans une librairie locale. Elle portait un justaucorps noir, pas
de soutien-gorge et une jupe très courte qui mettait en valeur ses formes. Son
parfum s'était envolé jusqu'à moi. Instantanément hypnotisé par sa beauté et
son aura, je l'ai abordée dans un balbutiement.
« Excusez-moi, je ne veux pas vous importuner, et
j'espère que vous ne trouvez pas cela trop direct, mais je me demandais si je
pouvais vous offrir un café ? » J'étais tellement fasciné par elle
que j'en avais oublié les politesses d'usage. Je n'avais donné ni mon nom ni ne
lui avais demandé le sien.
Elle m'a épié de haut en bas, m'évaluant de la tête aux pieds comme on regarderait du bétail lors d'une vente aux enchères. Elle m'a fait signe de me diriger vers le café en face de la librairie. Nous nous sommes assis à une table dans un coin. Complètement subjugué je lui disais des banalités, à quel point je la trouvais belle et que je n'avais pas eu d'autre choix que de l'accoster. Elle a gloussé et tapoté ma main, enfonçant légèrement ses ongles manucurées dans mon avant-bras.
« Votre mari ou petit ami est un homme très chanceux. »
Une réplique de série B qui aurait dû me valoir une veste. Elle n'avait pas de mari ni de ce qu'on
appelle communément un petit ami. Elle a haussé un sourcil comme pour me
pousser à demander ce que cela signifiait exactement.
« Une belle femme comme toi sans mari et sans petit
ami ? »
Elle a joué franc jeu. Elle se définissait comme un genre de
femme différent. La vie de ces femmes qui se contentent du premier gars qui les
met sur un piédestal, ne l'intéressait pas. Elle ne se satisferait pas de la
maison, de la voiture, des enfants et de la vie sexuelle banale. Selon elle, la
plupart de ces femmes, sinon toutes, finissent par tromper ou surprendre leur
mari en train de tromper. Elles ne seraient jamais heureuses, finiraient
ennuyées, frustrées ou cocues.
Sandra a sorti un rouge à lèvres de son sac à main et les a
rougies un peu plus. Elles scintillaient sous la lumière du soleil. Elle ne
ressemblait à aucune femme que j'avais eu la chance de rencontrer. J'ai commencé
à transpirer juste en la regardant. Elle a souri et s'est rapprochée de moi.
Ainsi a commencé notre relation non traditionnelle. Sandra
et moi passions de plus en plus de temps ensemble, tant en personne qu'au
téléphone. Elle m'a dévoilé sa philosophie, son désir d'une relation libre. Nous
avons discuté de mes penchants, de mes fantasmes. Je lui ai divulgué sans honte
que j'étais plus du côté de la personnalité soumise et servile sur le plan
sexuel que d'un style dominateur. Je lui ai aussi confié qu'une fois que je
sentirais que je pourrais lui faire confiance, je ne serais pas un frein à ses
désirs. Sandra semblait fascinée, intriguée et excitée par tout cela. Je me
demandais si une femme comme elle me trouverait attirant, dans tous les sens du
terme, sachant que je n'étais pas un étalon au lit, et pensant que je n'étais à
première vue qu'un simple cadre avec un salaire moyen. Effectivement elle ne
connaissait rien de ma fortune héritée.
Lors de notre première nuit ensemble, nous regardions un
film chez elle. Elle était à moitié nue sur le canapé, ses tétons dressés transperçaient
ses vêtements moulants qu'elle portait principalement pour me taquiner, et moi,
nu, agenouillé sur le sol, massait et pétrissait ses pieds, déposant de
minuscules baisers sur chaque orteil. J'avais commencé lentement avec ses
pieds, puis avais passé des heures à lui lécher le clitoris jusqu'à ce qu'elle
hurle son orgasme. Ma récompense avait été courte mais enrichissante. Sandra m'avait
fait m'assoir à côté d'elle et avait caressé légèrement mes testicules, me
faisant jouir sans jamais toucher mon petit sexe.
La suite la semaine prochaine.
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