Le blog de de la rencontre échangiste

Méconnu, souvent dénigré pour certaines de ses pratiques perçues comme violentes et extrêmes, le BDSM possède ses codes et sa morale. C'est effectivement dans un contrat masochiste passé entre le dominé et le dominant que réside l'essence même de cette pratique aux multiples facettes.

Signification du sigle BDSM et variété des pratiques

Par le sigle BDSM, on entend « bondage, discipline, domination, soumission, sadomasochisme ». Englobant une grande variété de pratiques, le BDSM réside dans le rapport entre une personne dominée et une personne dominante. Centrales, la douleur et la souffrance, physique et psychique, sont utilisées dans ce type de pratiques comme stimulant érogène.

Etant donné que le nombre de pratiques est colossal, découvrez ci-dessous la liste des principales pratiques :

• Le Bondage : Cela consiste en une contrainte physique pour le dominé. Pour le mettre en pratique, il est donc nécessaire d'avoir quelques accessoires avec soi. Cela peut être des menottes, un bâillon, du cordage, un collier ou une cagoule.
• La momification : Celle-ci consiste à soumettre le dominé en l'enroulant dans du film plastique, du latex ou encore dans un tissu afin de l'empêcher de se mouvoir. La personne soumise est immobilisée et se trouve dans un état de privation sensorielle. A noter que cette pratique comporte des risques et qu'elle doit être mise en oeuvre par des habitués du BDSM.
• Le Facesitting : Il s'agit d'une humiliation qui consiste, pour le dominé, à se faire écraser le visage. Très souvent, le dominateur s'assoit, nu, sur le visage de la personne humiliée.
• La suspension : Cette pratique consiste à attacher le dominé en suspension. Généralement, il est placé sur une croix qui tourne, est attaché par les pieds ou par un harnais.
• La privation d'orgasme : Cette pratique consiste à procurer d'intenses stimulations sexuelles à la personne dominée, sans que l'orgasme ne soit atteint. C'est la frustration qui est mise en avant dans cette pratique.
• L'humiliation : Que ce soit par les insultes, le port d'habit ridicule ou des positions contraignantes
• La brûlure : Que ce soit par la cire chaude, l'ébouillantement ou la cigarette.

Le contrat BDSM entre le pôle dominé et le pôle dominant

Afin qu'aucun accident ne se produise lors d'une séance BDSM, un code de sécurité est instauré par un contrat entre le pôle dominé et le pôle dominant. Des limites sont donc établies avant le commencement du jeu.

C'est le code de sécurité, autrement appelé « mot d'alerte », qui indiquera au dominant que la séance doit être arrêtée sur le champ. Ce code peut être verbal ou gestuel. Sans ce contrat, le BDSM peut devenir extrêmement dangereux, tout particulièrement chez les personnes n'ayant aucune expérience.

A cela s'ajoute une communication, verbale ou gestuelle, continuelle durant le jeu. Celle-ci permet de contrôler la douleur et la souffrance pour que celle-ci n'entraine aucune blessure grave ni séquelles trop importantes.

Il est également important que la personne sujette aux jeux de domination ait pris soin d'avoir consulté un médecin avant de débuter une expérience BDSM. Les personnes possédant des insuffisances cardiaques ou respiratoires ne devraient pas participer à des jeux tels que le bâillonnement, la suspension par les pieds ou encore le port de la cagoule de contrainte.