Le blog de de la rencontre échangiste

Milena et David forment un couple exhibitionniste depuis plus de trois ans. Pour la première fois, ils se confient sur le sexe en public, une pratique osée et risquée qui leur procure une excitation sensationnelle. Moments choisis d'une interview qui lève le voile sur la pratique de l'exhibitionnisme dans les espaces fréquentés par les amateurs de voyeurisme.

Quand et pourquoi avez-vous commencé l'exhibitionisme ?

Milena : La toute première expérience exhibitionniste de notre couple remonte à plus de trois ans. C'était sur une aire d'autoroute où nous avions pris rendez-vous avec un autre couple. A la base, notre truc à nous c'était l'échangisme. C'était d'ailleurs initialement l'objet de ce rendez-vous, où nous avons échangé nos partenaires. Nous n'avions pas forcément prévu de nous faire observer. A vrai dire, je ne savais qu'il y allait avoir des voyeurs sur place car c'était la nuit. Mais je dois avouer que j'ai vraiment adoré le fait de me sentir observer en train de baiser.

David : Pour moi, ce n'était pas la première fois. Mais comme l'a fait remarquer Milena, le but de ce rendez-vous n'était pas de combler les voyeurs. Personnellement, je fais ça surtout pour moi-même et pour ma chérie, qui adore se faire mater depuis cette première expérience réussie.

Qu'est-ce qui vous excite dans le sexe en public ?

Milena : Moi, c'est surtout le fait de me faire mater qui m'excite. J'ai l'impression d'être un objet d'art, de devenir le centre de tous les intérêts. Ça fait peut-être un peu arrogant ou égocentrique, mais je prends mon pied quand les autres m'admirent ! Et puis il y a aussi le goût de l'interdit, et donc du danger. Car quand on se fait chopper en train de baiser sur un lieu public, on risque une peine grave. Et ça, c'est une dose d'adrénaline pure et intense !

David : Je crois que Milena résume bien le truc. Je rajouterais peut-être que le sexe en public possède un côté inattendu qui me fait kiffer. Même si on a l'habitude de scénariser nos sessions d'exhibitionnisme, il arrive souvent que cela se déroule autrement. On ne sait jamais qui on peut rencontrer, et parfois certaines rencontres ont de quoi surprendre…

Que veux-tu dire par là ?

David : Il arrive parfois qu'un imprévu se déroule. Par exemple, qu'un voyeur se joigne à nous, ce qui fait évoluer l'exhibitionnisme en Dogging. Mais il faut vraiment qu'on soit à un niveau d'excitation très élevé pour qu'on accepte qu'un voyeur prenne part à notre scénario. Une fois, on s'est même fait surprendre par un gendarme qui venait de finir son service. Il portait encore son uniforme. Sur le coup, j'ai eu une peur bleue, mais il nous a très vite rassurés. Il connaissait le coin et venait pour se rincer l'œil. Il a dit qu'il fermerait les yeux s'il pouvait nous regarder assis sur la banquette arrière de la voiture.

Milena : C'était une expérience aussi angoissante que délirante ! Je me rappelle lui avoir demandé sa casquette pour la mettre sur la tête de David qui m'a d'ailleurs passé les menottes avant de me mettre une bonne fessée. C'était kiffant, surtout que le gendarme avait l'air d'être un voyeur expérimenté et qu'il respectait les codes du voyeurisme. Cette rencontre fortuite nous a permis de joue le scénario le plus excitant jusqu'ici.

Justement, quel type de scénario organisez-vous lors de vos sorties exhib ?

Milena : On en change souvent ! Ça peut être le coup de la panne de voiture. Il y a des fois, où je joue à la prostituée pour faire plaisir à David. Mais attention, je n'ai jamais pris d'argent pour baiser ! Ce n’est qu’un jeu. On joue aux acteurs et ce que j’aime tout particulièrement, c’est que les observateurs n’ont pas toujours conscience du scénario en cours. Et ça, c’est vraiment dément !

David : Il y a des fois où je joue au mari cocu. J'aime bien voir ma femme se faire peloter par un autre homme. Jusqu'à la fellation avec préservatif ça va, par contre je refuse qu'elle se fasse pénétrer par un inconnu. Quand c'est dans le cadre d'une rencontre échangiste je tolère car j'ai aussi de quoi me faire plaisir. On a toujours besoin qu'il y ait un équilibre.